Si tu enregistres en 24 bits, il n'est pas nécessaire d'enregistrer très fort, pour autant que ta carte son ne génère pas trop de souffle. Même si tu tournes vers -20 dBFS, ça se récupère en post sans peine. Parfois, il est même préférable d'enregistrer plus faiblement si ça pousse moins sur un préampli qui serait repoussé dans ses derniers retranchements et qui abaisserait le rapport signal bruit)
Maintenant, s'il y a du souffle, si ta carte son est un peu trop faible en gain, ou si tu dois la pousser à bloc, tu peux mettre un lifter entre le sm7 et le preamp. Pour ça, moi j'ai un
FetHead de Triton Audio que j'aime beaucoup (en plus ce sont des Europeens, fabriqué aux Pays-Bas et le patron est très sympa), mais il y a aussi l'équivalent chez Cloud, le
Cloudlifter (le patron, Monsieur Cloud et très sympa aussi, mais vu que ça vient des USA, ça augmente l'empreinte carbone).
Ça de donne 25dB environ de gain supplémentaires hyper propre, super pour les sm7 (testé par un copain sur un H4 aux préamplis anémiques) ou les md21 (testé par moi).
Ensuite, pour le gain staging sur Reaper, il n'y a pas de secret particulier. Tu peux appliquer un gain sur le clip (soit par l'item volume, soit via les propriéties du clip), sur la piste (en poussant le level de la piste, ou en posant un plugin simple comme JS Volume Adjustment, ou un limiteur avec gain intégré), sur les bus (idem), sur le master (idem).
En general, surtout si on applique des effets, on essaie de les attaquer avec un niveau de l'ordre du niveau ligne, mais sauf plugins particuliers, tant qu'on ne sature pas en sortie, les niveaux intermédiaires sont peu importants puisqu'en interne Reaper bosse en 32 bits float, donc les niveaux intermédiaires, osef, pour peu que les plugins sont aussi en 32 float.
(Noter que ça serait très différent si on bossait sur une console analo ou un software un peu ancien qui serait encore en fixed point, si ça existe encore, je ne sais pas, auquel cas, oui, le gain staging serait indispensable).