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Concernant Le Professeur Layton et le destin interrompu :

L'arc où la saga a réellement perdu de sa saveur. Les épisodes s'enchaînent sans que j'aie vraiment envie d'écouter le prochain (j'ai souvent regardé l'avancée dans mon lecteur pour voir combien de temps il me restait). On sent vraiment que les créateurs eux-mêmes en avaient marre.
Niveau humour, y a des moments où on touche vraiment le fond ("Richoult et Dark sont enfermés dans la cave ? On va faire des blagues sur la papier cul et le CACA ! Parce que c'est rigolo le caca"), à part quelques moments qui m'ont fait sourire (surtout des références, honnêtement), c'est très moyen. Le genre de saga qui passe sur le moment, mais qui laisse un arrière-goût très désagréable.
Bon, y a pas que des défauts, non plus. Certains passages émotions, par exemple, fonctionnent super bien (bravo à Fal et Princessemagic pour ça), et la technique a beaucoup évolué depuis le début, ce qui donne une belle apparence sans rien à l'intérieur.
Par contre, ce qui m'a déçu, et vous décevra probablement aussi, et la fin. Car sans la spoiler, elle désamorce toute l'émotion, toute l'évolution concernant les deux personnages principaux, et fait un doigt d'honneur à tous ceux qui ont pu s'y attacher, comme moi. Tout ça pour un gag.

De mémoire, y a que dans cette saga où j'ai vu le fond et la forme évoluer de manière aussi inversement proportionnelle. Enfin voilà, vous êtes prévenus.

Concernant Le Professeur Layton et la boite qui endort :

Mon arc préféré des 3. Une meilleure technique que dans le premier opus, et une qualité artistique que je n'ai pas retrouvé dans le dernier. Même si niveau blagues de mauvais goût et running gags épuisants, on est servi, reste un intérêt pour la saga et pour les quelques moments de rire et d'émotion (car il y en a un ou deux, qui, bien qu'ils soient presque entièrement copiés/collés du jeu d'origine, restent bien joués et donc plaisant à écouter pour un outsider de la licence comme moi).

Concernant Amydale Crossing : New Life :

Ayant commencé la saga suite à un extrait diffusé sur Retrosphère (je crois que c'était cette émission-là, sinon autant pour moi), j'ai tout dévoré d'un coup en allant me coucher, et ai été surpris d'apprendre après que ce n'était que la 2e saga d'Erika.
Le mixage est correct, l'ambiance est calme (si l'on compare à l'atmosphère prenante et épique de Jencyo Rêva, il est clair que c'est plus relaxant), et le jeu d'acteur est plutôt bon dans l'ensemble.
Je me permets tout de même une ou deux critiques sur le fait que j'ai trouvé Amy très blasée et sarcastique pour une enfant de son âge (ensuite, c'est un avis très subjectif) et que j'ai eu parfois du mal à différencier/me rappeler de certains personnages.
Je n'ai personnellement jamais joué au jeu (à part peut-être quand je piquais la Ds de ma cousine), mais la mise en scène ainsi que l'élaboration de la trame me fait bien imaginer ce que cela pourrait être, et ça rend un peu moins "private joke" que certaines parodies, ce qui est un gros point fort.
Dernier détail, et pas des moindres : L'HUMOUR. L'humour de cette saga est juste génial, il pourrait peut-être parfois être amélioré en ajoutant un peu de pep's, mais sinon, j'ai ri à presque chaque blague. Note spéciale au personnage de Tom Nook et son obsession qui rend sa position dans la saga très claire et simple à comprendre, et que Richoult arrive à faire vivre d'une façon hallucinante (j'ai de plus en plus de mal à le voir dans un rôle sérieux, décidément).
Bref, je pense que tu mérites quand même un peu plus que 3 bravos pour cette série, donc en voilà un supplémentaire !

Concernant Immigration temporelle :

Immigration temporelle, encore une saga parlant de voyage dans le temps, peut-on penser. Cependant, ce serait réduire l'œuvre de Thetchaff à une "simple" saga racontant les aventures d'un homme voyageant à travers les époques et les lieux qu'offre l'univers. Mais Immigration temporelle aborde cet univers d'une façon complètement différente : reprenant le concept de lignes temporelles nouvellement créées introduit par certaines œuvres de science-fiction parmi lesquelles je ne saurais citer que Dragon Ball Z (sisi, Trunks dit lui-même que changer ce passé n'affectera pas son époque), et introduisant celui de voyage sans-retour (à vrai dire j'ignore s'il y a pensé tout seul où s'il l'a puisé dans d'autres œuvres, mais passons), l'auteur nous plonge dans un drame social qui prouve, en gros, que le voyage temporel, ça finit toujours par foutre la merde, et qu'il ne faut jamais laisser de tels joujous entre les mains d'humains sujets à la tentation de fuir leur vie pour en chercher une qui n'est au final pas la leur. Sans être réellement une œuvre "d'horreur", cette saga nous met face au désespoir et à la peine dans laquelle se retrouve une humanité qui a conçu une machine permettant de rêver, mais pas de revenir à la réalité...

Concernant Le Cacao Qui Tue :

Impressionnant. Je ne comprenais pas l'expression "son en 3D" avant d'avoir écouté le cacao qui tue. J'ai d'abord eu des réticences à l'épisode 1 au niveau de l'univers et de la trame qui s'annonçait, mais c'est vite devenu un tel plaisir d'écouter des capsules réalisées aussi professionnellement que j'ai pu outrepasser ce "détail".