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Concernant Baefwishes :

Des 4 sagas mp3 de la Wagaprod, Baefwishes est celle qui m'a le moins touché par sa problématique. Je la considère cependant comme une œuvre de très bonne qualité artistique. Le scénario m'a plu, même si je crois avoir trouvé de petites incohérences dans l'univers lui-même. Les trois héros sont attachants et leurs rôles fort bien joués, les "méchants" sont facilement reconnaissables et tout aussi convaincants, mais il est un peu trop évident que ce sont les mêmes acteurs qui jouent aussi les rôles mineurs. Comme dans La Ligne, j'ai repéré quelques erreurs de langue ou des mots mal choisis, bien que ces imperfections soient presque négligeables eu égard à la durée de la saga. Je pense que certaines répétitions auraient pu être évitées, car elles occasionnent des longueurs dans l'intrigue, mais elles sont compréhensibles (et pardonnables) étant donné le format de diffusion d'origine : Baefwishes a été conçu comme un feuilleton radiophonique. En revanche, j'ai énormément apprécié que l'auteur prenne son temps, après l'achèvement de l'action proprement dite, pour nous concocter un épilogue en 3 épisodes, lequel clôt proprement la saga, sans broder inutilement ni bâcler la fin. Et, au cas où ma critique paraîtrait ambiguë, je le précise : elle est essentiellement positive !
Techniquement, Baefwishes est d'une qualité plus que correcte, même si je ne suis pas un spécialiste : il est indiscutable que le rendu sonore de cette saga mp3 est très bon.

Concernant A Ghost's Life :

A Ghost's Life est une saga mp3 particulièrement bien construite. Tous les ingrédients y sont :
- le scénario est travaillé et original ;
- les personnages sont relativement nombreux (mais incorporés petit à petit, ce qui fait que l'on n'est jamais perdu) et tous attirent positivement l'attention de l'auditeur par leur caractère et leurs spécificités (seuls les cavaliers Noir et Vert sont peut-être un peu en retrait, mais j'adore la manie des synonymes de Rouge) ;
- les jeux d'acteurs sont convaincants ;
- l'humour est omniprésent et bien dosé, qualitativement et quantitativement ;
- les musiques et bruitages contribuent à créer des ambiances adaptées aux situations légères comme dramatiques ;
- même les chansons des bonus sont superbes et mériteraient d'être intégrées directement dans les épisodes !
En bref, c'est l'une de mes sagas préférées parmi les quelque 300 que j'ai écoutées à ce jour.
Techniquement, je ne vois rien à redire. Le rendu sonore est excellent.

Concernant La Ligne :

La Ligne est une saga mp3 d'une qualité rare. Elle dure plusieurs heures (ce qui permet d'en profiter longtemps), mais sans qu'il y ait de longueurs ennuyeuses. Elle laisse la part belle à l'action, tout en conservant une place particulière à l'émotion. Le scénario est à la fois élaboré et bien compréhensible, car les révélations sont saupoudrées tout au long de l'intrigue. Le jeu des acteurs est tout à fait convaincant, les musiques sont magnifiques (je ne me lasse toujours pas du générique alors que j'écoute régulièrement cette saga depuis 4 ans), et l'ambiance générale qui en découle est totalement immersive.
Le seul reproche que je puisse faire au niveau artistique, c'est que les répliques donnent l'impression de n'avoir été enregistrées qu'une seule fois. Je m'explique : tout au long de la saga, on rencontre de petites erreurs de prononciation, quelques mots sont manifestement remplacés par d'autres, proches, mais dont le sens n'est pas le même. Personnellement, je ne suis pas créateur, mais je m'attendrais à ce que, lorsque les acteurs butent sur un mot, la réplique soit réenregistrée. Or, ici, ce n'est, semble-t-il, pas le cas. De même, il arrive que la grammaire soit un peu malmenée ou que des constructions syntaxiques soient mauvaises. Il n'y a qu'une dizaine ou une vingtaine de ces imperfections sur 8h04 de saga, ce qui est minime, mais lorsqu'on les rencontre, en pleine écoute, l'immersion en prend -bien que momentanément- un coup.
Du point de vue technique, la Ligne est superbement réalisée. Tout au plus ai-je parfois eu l'impression que le rendu de certains bruits de pas en stéréo n'était pas très bon (je n'avais pas l'impression d'un mouvement d'un côté vers l'autre, mais d'un déplacement "statique" d'un côté suivi d'un déplacement "statique" de l'autre côté).

Concernant Aussi loin que s'en souviennent les lilas :

Aussi Loin Que S'en Souviennent Les Lilas, c'est l’œuvre de jeunesse d'Antoine Rouaud : un feuilleton radio, contemporain des toutes premières sagas mp3. D'ALQSSLL aux réalisations de la Wagaprod, énormément de chemin a été parcouru par l'auteur, et pourtant, même si cette œuvre est nettement inférieure au magistral Eden par exemple, elle est loin d'être dénuée d'intérêt...
Certes, le niveau technique n'est pas au rendez-vous, bien que la qualité s'améliore doucement d'épisode en épisode. On entend des pops, des saturations, des parasites ; le volume de certaines voix dans une partie des séquences de fin est violent ; les transitions sont inexistantes dans les premiers épisodes et les passages d'une scène à l'autre, qui se font sans la moindre seconde de silence, en deviennent brutaux. Il convient néanmoins de garder à l'esprit qu'ALQSSLL a déjà 15 ans d'existence, et que ce feuilleton a été enregistré dans les conditions du direct !
Cependant, malgré tous ses défauts techniques, il n'en reste pas moins vrai qu'ALQSSLL a quelque chose d'addictif. Les tout premiers épisodes ne payent pas de mine, mais rapidement, l'auditeur apprend à connaître les protagonistes et se familiarise avec l'univers délicieusement absurde de Bittebourg. L'histoire, qui se contente au départ d'être cohérente, se dote petit à petit d'un scénario et, l'attachement aux personnages aidant, on en vient à vouloir à tout prix connaître la suite immédiatement, même si ALQSSLL dure plus de 15 heures.
Personnellement, je considère l'épisode 15 comme un tournant du feuilleton. Il s'agit d'un épisode spécial : une parodie de Star Wars où les rôles principaux sont investis de la voix et du caractère des personnages d'ALQSSLL. Ces derniers sont tellement attachants que cette parodie en devient jouissive pour l'auditeur. Quant aux épisodes suivants, qui retournent à l'intrigue d'origine, ils montent en puissance et l'indisponibilité (espérons-le, temporaire) des épisodes 24, 26 et 27 n'en est que plus douloureuse :'(

Concernant Tefal Fantasy :

Après plusieurs écoutes ces derniers mois des 4 premiers épisodes et la sortie relativement récente du 5ème, mon avis sur cette saga mp3 reste mitigé.
Même si j'ai eu quelques difficultés à comprendre la rencontre entre Oui-Oui et Punk, j'ai trouvé le début de l'histoire (la partie qui se passe à Alexandria) fort sympathique. J'adore la voix et le jeu d'acteur de Paxel, mais le reste me laisse un peu sur ma faim. Par exemple, les personnages qui m'ont le plus plu ne sont que des personnages secondaires... Je n'y connais rien en jeux vidéos, mais cela n'explique pas mon manque d'empathie vis-à-vis de Tefal Fantasy, puisque je suis fan de plusieurs sagas mp3 parodiant des jeux vidéos.
Je reconnais néanmoins que cette œuvre est pleine d'humour, que j'apprécie tout particulièrement certaines de ses ambiances musicales, et que sa qualité technique est bonne.

Concernant Adoprixtoxis :

Il me sera difficile de trouver des défauts à Adoprixtoxis... Artistiquement, tous les ingrédients sont réunis pour en faire une saga mp3 exceptionnelle, et le mélange fonctionne : les personnages (y compris les méchants) sont attachants, l'intrigue est agréable à suivre et rebondit bien, le jeu d'acteur et la diction sont impeccables, les musiques et les bruitages sont bien choisis, l'humour est omniprésent et totalement à mon goût, les références sont nombreuses et judicieusement intégrées à l'histoire (elles ne donnent pas l'impression que les auteurs ont voulu les caser à tout prix, quitte à malmener le scénario). La cerise sur le gâteau : une mise en scène vraiment originale, avec des éléments inattendus dans chaque épisode qui dynamisent vraiment le récit du début à la fin ! En bref, j'adore Adoprixtoxis et j'adhère à 100%.
D'un point de vue technique, le niveau est excellent. Seuls les premiers épisodes ont un son d'un peu moins bonne qualité : cela s'entend, mais n'est pas gênant.

Concernant Les Aventuriers du Survivaure :

Cette saga mp3 fait partie des grands classiques incontournables. Son niveau technique est quasiment irréprochable (les plus anciens épisodes ont un son très légèrement vieilli, mais cela ne se remarque absolument pas lorsque l'on est immergé dans l'histoire). Quant à l'aspect artistique, je ne vous cache pas que j'ai été totalement conquis : l'équipage loufoque, l'humour omniprésent, l'ambiance immersive, tout est bon. Je ne mets pas tout à fait 100% car je trouve le niveau un chouïa en dessous de Reflets d'Acide, Adoprixtoxis et Naheulbeuk, mais à peine...

Concernant Au Royaume d'Acana :

Au royaume d'acana est une série mp3, un méli-mélo d'histoires courtes qui ont pour point commun de se situer dans un même royaume, apparemment sans lien les unes avec les autres. Les deux premiers épisodes sont bien rythmés et positivement hilarants, l'intérêt du troisième réside presque exclusivement dans son scénario, le quatrième est une chanson, et le cinquième renoue avec la conception humoristique des deux premiers.
A mon sens, l'épisode 3 se limite à un exercice de style car, après deux écoutes, il perd pour ainsi dire tout son intérêt... De plus, dans sa première réplique, Bob a inexplicablement une voix et un ton différents de ceux qu'il adopte par la suite, ce qui est assez déroutant. La chanson de l'épisode 4 est fort sympathique, mais ce sont véritablement les épisodes 1, 2 et 5 qui constituent la moelle de cette œuvre : un concentré d'humour à écouter et réécouter sans jamais se lasser de rire, des bruitages et des musiques qui réussissent même à être cocasses, faisant de l'épisode 2 (mon préféré) un pur joyau !
Techniquement, je n'ai rien à redire. La qualité sonore de cette saga est excellente.

Concernant CA$HTING :

C'est sa mise en scène sous forme de pièce de théâtre qui fait de Ca$hting une saga mp3 particulièrement originale. Je trouve l'ambiance d'un spectacle en salle fort bien rendue, sans pour autant dénaturer l'histoire, ce qui aurait pu être le cas s'il y avait eu trop de rires par exemple. En outre, le sujet est contemporain et se démarque de ce que l'on a l'habitude d'entendre dans la plupart des sagas.
Il est très facile de suivre l'intrigue car les personnages sont peu nombreux et leurs voix bien différenciés. Ils sont très bien joués, même si la diction de Lucrèce comporte des pauses à des endroits inadéquats, et que quelques fautes de liaison ou de prononciation parsèment l’œuvre. A chaque écoute, je suis momentanément perturbé par un petit détail : Ernest-Antoine prononce à deux reprises le mot yacht en disant "yatch" au lieu de "yott"... Ceci mis à part, l'immersion dans la saga est agréable, et les musiques et bruitages sont bien dosés.
D'un point de vue technique, je considère le niveau de Ca$hting comme excellent.

Concernant Reflets d'Acide :

Reflets d'Acide est, à mon sens, LA saga mp3 de référence, bien qu'elle se distingue aisément de toutes les autres à plus d'un titre. En effet, même si d'autres œuvres se sont essayées à quelques rimes, RdA possède un niveau littéraire inégalé : le registre de langue est soutenu (excepté lorsque la situation requiert médiocrité ou vulgarité), toutes les figures de style possibles et imaginables sont représentées, les jeux de mots - subtils et moins subtils - se succèdent à un rythme effréné, et les alexandrins prennent une part prépondérante dans la saga (sans la rendre le moins du monde indigeste, bien au contraire : cela fait partie de son charme et de son originalité).
Le scénario est travaillé en profondeur, l'intrigue se révèle petit à petit au fil des épisodes, les situations se nouent, se dénouent et se renversent. Les personnages sont joués avec maestria et, bien que la quasi-totalité des voix soit interprétées par l'auteur, elles sont très faciles à distinguer. Les 5 personnages principaux eux-mêmes sont extrêmement attachants : chacun d'entre eux a la capacité de devenir le préféré de l'auditeur, car tous ont des personnalités marquées et originales, et aucun n'est en retrait. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et certains prennent graduellement de l'importance dans le récit, comme Kyo. Personnellement, j'ai eu un coup de cœur pour Chelin et ses rengaines ibères !
JBX met un point d'honneur à peaufiner chaque épisode durant des mois, voire des années, mais le résultat est incomparable. Cela vaut aussi bien pour la composante artistique que pour la composante technique. L'enregistrement, le montage, le mixage, les bruitages, les musiques, tout est de grande qualité et l'ensemble ne peut que séduire les oreilles qui s'aventureraient dans le monde de Reflets d'Acide.

Concernant Professor Dimension :

C'est du grand Daronne! Professor Dimension commence sur les chapeaux de roues: l'épisode 1 (le seul au moment où j'écris ces lignes) est d'un rythme effréné, les références fusent, l'humour est omniprésent... J'adore.
Il n'y a pas de narration, mais cela ne nuit absolument pas à la compréhension de l'histoire. L'ambiance est suffisamment bien posée pour qu'aucune description ne s'impose. Les musiques et les bruitages sont adaptés et parfaitement dosés.
L'histoire semble s'inspirer (librement) de l'univers de Doctor Who. Deux personnages principaux sont introduits dans l'épisode 1, les jeux d'acteurs sont très bons et la diction aussi. L'intrigue n'est encore qu'esquissée car l'épisode est court, mais il est immersif et ça donne envie d'entendre la suite.
D'un point de vue technique, c'est irréprochable: Daronne a de l'expérience et ça s'entend. Le son est d'excellente qualité, il n'y a pas de variations intempestives de volume, c'est très agréable à écouter.

Concernant Le Donjon de Naheulbeuk :

Le Donjon de Naheulbeuk est une saga mp3 avant tout humoristique, et c'est réussi ! Si le scénario est relativement simple, la qualité de l'interprétation fait que l'auditeur a presque l'impression de vivre l'aventure en compagnie des personnages. Le rythme de l'histoire est suffisamment soutenu pour que l'on ne s'ennuie jamais, et les éléments comiques fusent. Les ambiances - "donjonnique" de la saison 1 et plus variées du périple de la saison 2 - sont extrêmement bien rendues et le résultat est magistral.
Techniquement parlant, bien que le Donjon de Naheulbeuk soit l'une des deux sagas mp3 fondatrices et donc extrêmement ancienne, sa qualité audio est impeccable. Seuls les épisodes 4 à 8, qui seront refaits par Pen of Chaos dans un avenir plus ou moins proche, souffrent des affres de la vieillesse...

Concernant Le Vol des Sapins de Noël :

Cette saga, divisée en 25 épisodes dans le but de constituer un calendrier de l'Avent, raconte une histoire totalement dans l'esprit de Noël. Et qui dit "esprit de Noël" dit que certains éléments du dénouement sont facilement prévisibles dès les premiers épisodes... Cependant, le scénario prévoit évidemment des péripéties, qui donnent de l'intérêt à l'intrigue.
Au niveau de la musique, tout est fait pour immerger l'auditeur dans l'ambiance des fêtes de fin d'année. Dans la même optique, le rythme de l'histoire est posé, sans être lent ; et les bons sentiments sont présents, sans dégouliner de mièvrerie pour autant.
Les personnages sont sympathiques et bien joués. J'ai néanmoins relevé quelques fautes de conjugaison assez flagrantes. Par ailleurs, on remarque assez facilement que c'est Hesdea qui joue tous les rôles de "petits vieux". Mais cela ne pose pas de problème, vu que ce sont des rôles secondaires et qu'ils n'apparaissent jamais dans les mêmes épisodes.
Du point de vue technique, je ne trouve rien à redire. Cette saga est de très bonne qualité.

Concernant Goodbye Computer :

Goodbye Computer est une saga mp3 courte, avec une intrigue simple (comprenant quelques facilités de scénario un peu abusives), mais assez agréable à écouter. Elle a pour particularité de ne pas faire intervenir d'éléments surnaturels (présents dans la majorité des sagas mp3), à l'exception peut-être de la vitesse de course de Sam.
Le jeu d'acteur est plutôt bon, malgré quelques problèmes de diction, et l'ambiance sympathique.
D'un point de vue technique, l'ensemble est correct, mais la qualité d'enregistrement est moyenne.

Concernant Azaltar et l'ambre de lecture :

Azaltar et l'Ambre de Lecture est une saga mp3 courte mais fort sympathique à écouter. Le scénario est relativement simple, ce qui est normal pour une œuvre d'une demi-heure, réalisée en un mois et demi. L'intrigue n'en est pas moins intéressante et, après une brève introduction, le rythme de l'histoire s'accélère pour faire le plein de péripéties.
Diwan a la chance d'avoir un grain de voix très caractéristique, mais cette particularité est à double tranchant. En effet, bien qu'il soit très doué pour varier ses intonations, on se rend compte assez facilement qu'il joue presque tous les rôles de cette saga. Malgré tout, ce bémol est relativement mineur, car Diwan réussit à produire une grande palette de voix bien diversifiées, sans compter que son jeu d'acteur est irréprochable. J'adore son interprétation de Glück, si naïf et attachant ! Quant à la seule autre actrice, Phine, elle incarne la sarcastique Dame Trancine à la perfection.
D'un point de vue technique, Azaltar et l'Ambre de Lecture est au top niveau.