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Concernant Kaïros :

Une histoire riche et dense, bien amenée, avec des épisodes courts qui répondent à des objectifs/des scènes précises...
Les acteurs sont tous dans l'idée du thriller politique, avec une vraie force dans leur jeu. L'ambiance est sombre, la réalisation est efficace et on oublie presque qu'il s'agit d'un travail "amateur" (et pas un film dont on n'aurait pas les images)... Bref, c'est vraiment un plaisir et à l'heure actuelle avec X.L.E. l'une des sagas les plus abouties d'Horine !

Concernant Gueri-Eros :

L'ambiance de cette saga lorgne vers les jeux vidéo et les anime japonais (avec des musiques de jeux orchestrées, de la mythologie réinventée, des dialogues assez jeunes et caricaturaux...). Le scénario est intelligent et documenté.
On regrettera la longueur des épisodes et des scènes à l'intérieur, qui n'aide pas à une bonne compréhension immédiate. De plus, le mixage souffre de défauts, notamment dans le premier épisode (voix trop pitchées, musiques trop fortes couvrant les voix...) Les bruitages font souvent défaut, au profit de musiques d'ambiance qui n'apportent pas la même qualité d'immersion.
Enfin, la réalisation s'améliore rapidement (comme attendu compte tenu du travail d'Horine actuellement) pour devenir vraiment très bonne à l'épisode 3, dernier sorti en date.

Concernant Outside :

L'idée de départ est plutôt bonne. Quelques défauts de documentation (pas de nom de maladie - t'aurais pu parler des enfants de la lune par exemple), quelques défauts également de réflexion (il ne sort pas de chez lui mais pourquoi il ne sait pas ce qu'est un film ? il peut aussi connaître le nom d'aéroport sans y être allé, je sais même écrire ornithorynque sans en connaître personnellement ), quelques digressions au cours de l'histoire font perdre de l'impact au synopsis qui promettait un peu mieux. La conclusion remonte un peu le tout...

Le jeu d'acteur manque de pêche (il devrait être ravi de pouvoir enfin sortir !) et n'est pas franchement soutenu par l'ambiance, assez minimaliste (ce qui peut aurait pu être une qualité ailleurs, mais là non) Enfin, la qualité audio de la bande-annonce est vraiment médiocre, mais bien améliorée par la suite dès le premier épisode : bravo pour les progrès. Bien sûr, ça reste améliorable (je trouve que les voix manquent surtout d'ampleur) mais le tout reste compréhensible.

De bonnes intentions donc, pour une saga qui se laisse découvrir.

Concernant Pane et Aqua :

Scénario : l'idée de base est honorable, avec de bons rebondissements par la suite... Evidemment il y a quelques idées discutables (comme embaucher un "informaticien de 12 ans") mais passons. Par contre, certains dialogues manquent de crédibilité et certaines scènes ne sont pas très claires non plus, comme si les personnages en parlaient à distance tout en les vivant (je parle notamment du combat de l'épisode 3).

Jeu d'acteur : Pas mauvais, mais Kuroro "manche" et écrase un peu certaines "chyllabes" Bon jeu de Moony !

Qualité : les voix sont assez métalliques, la qualité est moyenne mais elle s'améliore au fil des épisodes... Le montage présente un certain dynamisme, le tout n'est pas mal et la progression fait plaisir à entendre.

Concernant Sin :

Scénario : ça ne commence pas mal, l'idée principale part bien, et ça ne finit pas mal non plus ! Mais les dialogues sont trop descriptifs, ça donne un côté maladroit, voire nanard. A côté de ça, il y a des éléments inutiles (il joue la musique de Tetris, ok, et ?). Le milieu du dernier épisode n'a pas l'impact qu'il aurait pu avoir s'il avait été mieux préparée...

Jeu d'acteur : Le problème de faire des personnages importants quand on a 17 ans, c'est la crédibilité. La voix posée, le discours écrit et préparé, ça ne s'invente pas... Donc un présentateur TV qui mâche ses mots ne passerait pas le pré-pré-entretien d'embauche.
A côté de ça, ça manque de conviction et d'émotion pour tout le monde... et surtout pour François qui
décrit, décrit, décrit, décrit... ("les clefs, elles sont toutes là ! C'est super ! Allez, je vais prendre... la 23 !") Personne ne dit "j'y repense" ou "j'espère que" dans une situation d'angoisse intense...

Technique : les musiques et bruitages sont inadaptés, comme dit dans la partie "scénario". Le piano est rarement bienvenu, créant même parfois un décalage quasi comique (involontaire). A part ça, c'est audible sans défaut majeur (à part des coupures parfois trop brutales) et avec des bonnes petites choses parfois. Disons juste que c'est trop gentillet.

Au total, darkgueg ne s'en sort pas si mal avec une histoire qui tient debout et techniquement correcte. Par contre, le défaut majeur c'est qu'il a fait comme si l'histoire et les dialogues étaient déconnectés : la première est catastrophique, le deuxième est léger comme une promenade bucolique au début du printemps (les papillons et le pique-nique en moins - encore qu'il y a du pépiement d'oiseau). Le créateur n'est pas entré dans ton histoire, alors que ce côté "Je suis une légende" donnait de vaste possibilité : difficile donc pour nous d'y entrer.

Concernant Mr Dreamon :

Excellente découverte que ce Mr. Dreamon, voyage féérique au croisement entre la poésie d'un animé des studios Ghibli et la douce folie d'un film de Tim Burton.
La bande-annonce brille d'originalité, l'histoire est un conte doucement rêveur (puisque c'est le thème). Le clivage entre le fond assez grave et la forme légère donne toute la profondeur à ce petit chef-d'oeuvre audio de 20 minutes. Le choix des musiques et des bruitages joue pour beaucoup également dans cette ambiance particulière.

Maintenant on quitte les bons gros points pour venir à ce qui fait les petites faiblesses de cette saga : la technique. L'ensemble est écoutable mais il manque tout de même un peu d'expérience... La voix de Mr Nightmare (au jeu amusant) aurait pu être mieux enregistrée. Les jurés par exemple manquent d'ampleur, et globalement une spatialisation plus vaste fait défaut à mon avis, dans ce genre de saga où tout remue dans tous les coins.
A côté de ça, réellement une belle saga à découvrir.

Concernant Oblivione Memoriae : Lucem Verspertinam :

Soyons bref : je n'ai pas compris la moitié de ce qu'il se passait dans cette saga.
C'est sûrement en partie de ma faute (encore que je ne faisais rien d'autre simultanément), mais plusieurs choses ne m'ont pas aidé : le scénario complexe (j'aurais plutôt vu ça à traiter sur 1h30 tranquillement que dans le cadre du concours de l'été), les nombreux personnages qui ont tous des rôles variables au cours du jeu entre rationnel/irrationnel, et les effets dans le mixage qui ne sont pas toujours très clairs ou adaptés à la situation.
Difficile alors de juger le jeu d'acteur quand on ne comprend pas tous les tenants et aboutissants de l'intrigue.
L'intention de créer une saga aux multiples rebondissements était bonne, mais ça n'a pas fonctionné en ce qui me concerne.

Concernant Malleus Haereticorum :

On soulignera dans les points négatifs de cette saga la trop importante utilisation au début de musiques de la bande originale de Pirates des Caraïbes, reconnaissable entre mille, même si elle est plutôt bien adaptée à l'ambiance de Malleus Haereticorum. Par la suite, d'autres choix se révèleront vraiment de super idées (génial le choeur final).
On y ajoutera quelques bruitages qui auraient mérité d'être un peu plus travaillés (de la ferraille, des pas, des bruits d'arme qui s'entrechoquent plus longuement), et qui sont souvent remplacés par la musique.
Enfin, on parlera de quelques légers défauts dans le jeu d'acteur, qui peuvent manquer de réalisme et de différenciation entre certains personnages (notamment le dernier épisode)... ce qui s'explique par le fait qu'Octovos Draak fait toutes les voix, qui ne doivent pas être caricaturales mais réelles.

A côté de ces détails, ce qu'on retiendra surtout de cette saga est l'ambiance sombre, superstitieuse, très bien restituée. On se croirait dans un roman de Maurice Druon ! L'histoire est excellente, documentée... Dommage que le final de l'avant-dernier épisode soit un peu trop descriptif et manque d'action.

Concernant Projet Saga mp3 sur les Tueur à Gage :

Dur à noter, évidemment, vu que tout est volontairement mauvais.

Commençons par le scénario : d'inepties en inepties, de grosses lourdeurs répétées en si-je-redis-ça-en-sera-une, on finit par écouter 25 épisodes (à l'heure actuelle 4 épisodes de la saison 4 sortis, et 1 seul pour la saison 3) qui s'enchaînent et nous amènent n'importe où, avec comme moyen de transport le n'importe quoi. L'univers est quand même particulièrement cohérent, avec la thématique sur les arbres et fleurs qui revient - probablement une déviance des deux auteurs -, les clichés de sagas mp3, les références à la sagasphère en général (SynopsLive, Celebo, la barbe d'Asmoth...) et bien sûr, l'humour absurde. Les textes sont travaillés (si, si, je le crois), dans leur nullité voulue, leurs calembours... D'ailleurs, les auteurs se revendiquent nanard, mais c'est plutôt une parodie qu'ils font en ne se prenant jamais au sérieux.

Le niveau technique et le jeu d'acteur sont très bons mais, par humilité, le cachent. Et souvent très bien. Toutefois, on ne peut pas être trompés grâce à quelques sourires arrachés ça et là par le (sur)jeu et les échecs critiques des guest-stars, et la bonne qualité de création d'ambiance et le travail de mise en scène qu'on peut sentir derrière les saturations, pops et compagnie - les musiques aident beaucoup à rendre le tout un minimum épique avec les Netomusiques et celles créées par Aspic, pour Velvorn, mais par Aspic quand même ^^
Et au final, cette saga est très surprenante sur un point : pour un nanard, où le travail revient à faire des scènes moches sans avoir à s'embêter en théorie, les connaissances et l'habitude d'Ark & Aspic font que la qualité est très bonne, au delà de nombreuses sagas d'il y a 2 ou 3 ans par exemple.

Concernant Blackout :

Un an après Brisé à jamais, Thetchaff revient avec une saga thriller, genre dans lequel il s'impose déjà comme l'un des principaux créateurs.
L'histoire enchaîne les rebondissements avec un très bon sens du suspens, qui fait passer l'heure d'écoute avec une grande rapidité.
Le montage est dynamique, l'ambiance est sombrement adaptée au script et on oublie presque tout le travail qu'il y a derrière le choix des bruitages, tant l'immersion est bonne / meilleure que dans Brisé à jamais...
... A quelques passages près, plus complexes, où on ne comprend pas qui halète, qui vient de tirer voire qui parle. Ceci étant en quasi totalité dû à un jeu d'acteur qui pourrait être un peu plus varié (défaut majeur déjà présent sur Brisé à jamais). Thetchaff fait (presque) toutes les voix, et on sent la même force derrière chacune, la même tonalité grave - parfois trop descendue même, ce qui donne des rires machiavéliques qui sonnent faux. Enfin, pour en finir sur le jeu d'acteur, on regrettera qu'au cours des révélations les personnages ne changent pas vraiment leur jeu, restant toujours avec leurs intonations chargées d'adrénaline et de testostérone : un peu de douceur ponctuelle, ou de froid cynisme ferait un très grand bien à l'univers de Thetchaff AMHA.

Au-delà de ces critiques sur le jeu d'acteur, rappelons que l'immersion est très bonne et l'histoire, écrite et réalisée en deux mois à peine, confirme le statut d'excellent créateur de thriller de Thetchaff ! Vivement l'été prochain...

Concernant Medievil Redemption :

Je n'ai pas joué au jeu donc je ne connais pas la part d'adaptation et la part de création de la part de Melfice (apparemment beaucoup de reprise du jeu).
Des bonnes idées (le narrateur chat-mniprésent !), de l'humour Reflets-D'Acidien et MonkeyIslandien, un jeu d'acteur très bon, une ambiance de jeu vidéo très réussie entre Medievil et (encore une fois) Monkey Island, d'une folle légèreté tranchée avec l'atmosphère sombre des cimetières et ténèbres. "Décalé" est le mot qui convient !
On déplorera peut-être trop de "on est dans une saga, ah ah ah" (qui n'est plus à la mode actuellement), et l'incrustation d'Istria ne jouant pas dans le dernier épisode.

Concernant Dragon's Flair :

Concernant la saison 1 :
Le scénario est celui d'un JDR classique., complexe nécessitant d'être attentif pour tout suivre, avec des rebondissements souvent un peu trop inattendus pour être crédibles.
Le jeu d'acteur est bon malgré des voix graves un peu "postillonantes". Les personnages sortent toutefois de nulle part sans vraie personnalité, comme si on n'avait pas le temps pour présenter ce qui (le comble !) a été bien préparé en amont, comme on peut le ressentir.
La voix-off est un peu trop présente à mon goût également pour présenter cet univers "trop" travaillé (pour ces 20 minutes de saga). Les musiques de combat ne relâchent jamais, donnant une impression de tension permanente.
La réalisation enfin est très dynamique, réussie.

Concernant Calydon, Prémisses :

Le synopsis est très bon dans la fond, l'histoire est super, mais la forme est trop pompeuse à mon goût... c'est grandiloquent comme dans Velvorn, sauf que là ça passe beaucoup moins bien pour moi (Rakal qui recherche la raison des yeux tristes de Sagin, c'est un peu too much). Le personnage de Sagin est par contre le personnage le plus travaillé/complexe de ceux créés pour la session du concours de l'été 2010.

Le jeu d'acteur est très bon, la musique d'ambiance un peu répétitive qui donne un côté jeu vidéo là où Velvorn lorgne vers le cinématographique. Et la qualité audio est excellente, comme sait le faire Dychollin !

Concernant Brisé à jamais :

Synopsis alléchant : on se "lèche" donc porter par l'histoire assez aisément. Le reste coule de source... jusqu'à une fin globalement réussie.
Quelques erreurs témoignent de recherches incomplètes sur le milieu psychiatrique, notamment sur la schizophrénie, le "on ne peut pas l'enfermer sans sa signature" dans l'épisode 3 alors qu'ils font une hospitalisation d'office (sans sa signature donc...)

Le jeu d'acteur de la "Conscience" est très bon... A côté de ça, Nathalie a une voix d'homme très audible (ce qui gâche un peu quand on s'éloigne des sagas comiques)
L'ambiance est sombre, oppressante... adaptée ! L'immersion est vraiment très bonne (notamment le combat de l'épisode 2).

Félicitations, je peux maintenant avouer que j'avais voté pour lui en tant que saga de l'été 2010

Concernant Absurdisium 2 :

Après une première saison allant de rebondissements en rebondissements sur un rythme effréné, avec des dialogues et des situations de non-sens vraiment amusantes, Dychollin nous offre avec Absurdisium 2 une aventure qui gagne en qualité audio et en diversité de jeu d'acteur (grâce aux guests) ce qu'elle perd en originalité et en folie.
N'en reste pas moins que le scénario a l'air (pour l'instant) mieux travaillé, malgré quelques longueurs. J'aimais bien le format des épisodes courts de 4-5 minutes (comme le premier), les autres sont un poil « trop » longs d’un coup.