Eli, ce que j'aimerais savoir être concis comme toi...
Bon, allé, il faut s'y mettre, là, ça fait des jours que je recule ce grand moment. Pavé incomming, désolé. Vous avez le droit de sauter
I. La préparation
Vendredi midi, finies les vacances ! Je quitte ma tanière Vosgienne pour retourner à Paris reprendre les cours… non sans m'arrêter à Nancy, comme par hasard sur le chemin. Tout ça en trimballant une 50aine de kilos de bagages, dont une table de mix' de 9kg, 50m de câbles XLR et 8 micros. De toute façon, ça devait retourner à Paris, tout ça, donc les Joutes ne sont qu'une escale pour mon ptit tas de matériel. Je vais donc préparer un peu l'appartement vide qui servira de QG aux SynopsLiviens en allant entre autres faire les courses, etc etc… puis, guidé par Sanction, je réussi à traîner mon barda à roulettes jusqu'à l'excentrée Fac de Sciences. Accueilli par un Sanction que j'ai tout d'abord pas reconnu (il s'était laissé pousser les cheveux depuis ses photos de l'an dernier, le fourbe), je tombe bien vite sur Blast et quelques autres belges qui traînaient par là (Luciolounette, Akira…).
II. La mise en place
Aidé de Blast, je commence à préparer l'Amphi 8 pour SynopsLive. Déjà, rendez-vous avez le gars de la DSI histoire de vérifier que le réseau fonctionne… le mec, c'est style le vieux briscard de l'ordi qui comprend rien aux macs car y'a une interface graphique. Après avoir mitraillé mon terminal d'instructions, il gromelle que tout va bien et s'en va. Tout en faisant le standard téléphonique pour Stan qui trouve pas les Stan (= le tram) et InkS qui trouve pas l'entrée, je commence à mettre des pieds de micros, des micros, des câbles, de l'équipement etc partout partout. Je suis progressivement rejoint par l'équipe SynopsLivienne, avec laquelle je tente désespérément de faire fonctionner un projecteur en VGA qui n'accepte pas le DVI… un vrai truc de fous, j'vous jure.
III. Le vendredi soir
(au passage, voyez comment je segmente le texte pour le rendre plus agréable à la lecture… tout ça pour toi, lecteur. Alors fais pas ch*** et continue à lire, merci. )Mine de rien, y'a de plus en plus de monde qui arrive ! C'est devant un amphi d'une quinzaine de personnes que la préparation de l'émission se poursuit… enfin, pour l'instant, c'pas top vu que le rétroprojo marche pas, que les enceintes de salle larsènent et qu'on a toujours les jingles à faire. Les PNJ (euh… nétophonixiens déjà là mais qui glandaient comme des tarlouzes) commencent à nous narguer en s'empiffrant de denrées mac-donaldiques, les fourbes… concentré sur ma tâche, je jeûne, puis j'en ai marre. Alors qu'InkS, pris par une soudaine fatigue, nous abandonne et qu'on transfère tous les logiciels de diffusion vidéo vers l'ordinateur du Mago, je décide de prendre une pause salutaire qui consistera à aller moi aussi m'chercher d'la bouffe au MacDo, nan mais.
Je m'y dirige donc, escorté par Yond dont la schkoumoune légendaire fera que la madame qui nettoie le MacDo nous fermera la porte au nez car-il-est-trop-tard-lol-pwned. Donc, nous sommes obligés de nous déguiser en voitures afin de faire la queue au… Mac-drive, coincé entre une Clio et une Astra (je dis des modèles au pif, je m'en souviens plus en fait). Après une prise de commande mouvementée, on ramène le tout dans l'amphi, et j'y fais une légère conférence de presse histoire de prouver au monde entier que la sono de l'amphi fonctionne.
Après m'être goinfré, je finis de gérer tous les aspects techniques de l'émission, fidèlement aidé de Blast, à qui on devra principalement la sonorisation pour le public in-amphi (qui fonctionnera au poil, pas de larsens, son agréable et fidèle) ainsi qu'un compresseur stéréo sur le mix global… mix global que nous testâmes (la classe, le passé simple) en diffusion audio puis vidéo. À 1h30 du matin, ô joie, tout marchait ; diffusion audio, vidéo, et retours salle ! Seulement là, je devais encore faire enregistrer la voix profonde et suave de Le "Tamehr" Mago… résultat, 30 minutes de rush et plein de fous-rires.
Ce n'est qu'à 2h30 du matin, grâce à Asmotheur et sa grosse voiture
(que Stan n'a pas arrêté de draguer tout du long - Asmoth, pas la voiture, hein), qu'une partie de l'équipe réussit à s'introduire dans le spacieux appartement que je mettais à leur disposition. Après avoir passé une bonne heure à blaguer sur les sujets les plus cons possibles (on vous les taira) ainsi qu'à fou-rirer copieusement, on s'endormationna, rompus, vers 4 heures du matin. Eh oui.
Cher lecteur, tu viens de lire 1/3 de ce post. Bravo à toi ! Tu gagnes un bonbon. Envoie deux enveloppes timbrées à mon adresse et je te l'envoie par retour du courrier !IV. Le samedi
Le réveil avait beau être programmé à 8h, cette saloperie de Mago et cette affreuse chose plumeuse de Stan me réveillèrent 1/4 d'h avant avec leurs bavardages incessants. Après s'être douchés (eh oui, nous on pouvait, nananère), nous avons tous pris Stan (le tram, pas le pingouin) afin de nous rendre à la Fac… Et là, breaking news : InkS s'est refait attaquer par ses organes internes, il est en train de revenir à Genève… on perd notre réa vidéo (et notre seul membre suisse).
Et mine de rien, y'avait déjà du monde là-bas ! Plein de rôlistes installaient des tonnes de figurines Warhammer, des cartistes déployaient leurs decks et des orgas volaient dans tous les sens, style la Fée Clochette mais en t-shirt orange. Niveau "village" des sagas mp3, déjà pas mal de fans, mais pas encore de "gros" créateur à proprement parler ; juste la garde rapprochée de JBX. Donc, vite vite, je profite de ce précieux temps (il est 10h du matin) pour commencer à mixer les jingles pour l'émission de ce soir ! En côtoyant Batteur fou et son stand d'enregistrement de sagas mp3 et Asmoth qui tentait de prouver qu'on pouvait faire une saga avec un ordi qui marche pas et un micro pourri (et au final, ça avait pas l'air de marcher xD), j'ai fait abstraction du monde jusqu'au déjeuner afin de finir cette tâche ingrate qu'était de mixer des trucs radiophoniques dans un open-space pas radiophonique du tout. J'ai donc serré plein de mains et vu plein de gens, sans trop pouvoir m'attarder car merde, le comp' et le de-esseur vont pas se régler tous seuls...!
Et pouf, un hot-dog à la mergez froide, petit briefing avec Kakounet, Aslag-"Bisounours"-ounet et BTO concernant les reportages de SynopsLive qu'on allait enregistrer cet après-midi… eh oui, une idée folle qui nous était venue à l'époque bienheureuse de la préparation des Joutes. Nous allions enregistrer 4 reportages l'après-midi qu'on diffuserait ensuite sous forme de pastilles de 5 minutes durant l'émission du soir. Facile, sur le papier… mais beaucoup moins lorsque y'a des gens partout, que le temps semble s'accélérer, qu'on perd BTO ou Kak ou Aslag, qu'on croise un JBX dans des toilettes (omg, il est humain !) et qu'on aperçoit du "gros" créateur aux stands appropriés (style NicJBXatt).
J'ai encore sans doute dû dire bonjour à plein de gens, qui voulaient parfois une dédicace (que j'ai bâclée faute d'inspiration), enfin bref, je m'en souviens plus guère, car il fallait que je branche mon casque sur le Zoom H2 de Blast qu'Aslag tenait en me baladant à travers les joutes tel un pingouin à roulettes… et nous tournâmes, comme des fous, 1h30 de reportages. Enfin, on avait qu'1/2 de rushes, mais bon, le temps qu'on trouve les gens, qu'on les perde, qu'on les retrouve, qu'on les fasse parler, qu'on aille au toilettes, qu'on souffle, qu'on signe d'autres papelards, qu'on confie un Minidisc et un micro éteint à Blast pour le quizz sagasphérique, qu'on vérifie la sono de l'amphi pour la conférence du Prof. truc-muche sur le JDR…
Ah, il est déjà 17h ? Zut, la conférence de PoC est dans 2h, et là, on est sensés faire un test live grandeur nature de SynopsLive. Or, rien n'est prêt : enfin, pas les reportages, quoi. Et Yond, notre remplaçant officiel d'InkS, n'a toujours pas la moindre idée de comment marche le logiciel de diffusion vidéo. Alors vite vite, Stan et moi nous réfugions dans la salle où Le Mago est déjà en train de faire des tours de magie à la JBX-team, et, respectivement, on monte/mix des reportages et on prépare une retransmission vidéo. Tout cela dans un climat de tension assez fabuleux, vu que le temps file-file-file et qu'on sera jamais prêts à temps et qu'on a dormi 3 heures.
Heureusement, miracle, début de la conférence de PoC fut synonyme de "préparatifs de SL terminés". Après un périple rangatoire, un serpent et un pingouin comatèrent pendant 1/2h devant la conférence de PoC, trop fatigués pour réellement l'apprécier. Ah oui, tiens, je me suis rappelé que je devais enregistrer cette conférence… euh… avec quoi ? où ? comment ? où suis-je ? où est mon matos ? Bref, il me fallait absolument une petite pause, sinon, j'allais devenir fou.
V. L'émission
PoC a fini sa conf' à l'heure, 19h50, fabuleux ! 40 min' pour tout remettre en place. Signez chasse vigoureusement tout les non-animateurs de l'amphi et on remet en marche les machines. Je fais la playlist (une bête liste iTunes, mais qui doit impérativement contenir tous les fichiers, beds y compris) de l'émission, vérifie les branchements, me connecte au channel… pas le temps de manger ! InkS, à l'autre bout de l'internet, me signale que le minisite spécial sensé afficher un player vidéo ne fonctionne pas, ce qui met Stan dans un état de speed incroyable tandis que moi, je me rends compte que je n'ai plus de son nulle part. Après 10 minutes passées à triturer le tout, je m'aperçois que c'est Blast "le vieux" qui, sournoisement, avait mal rebranché son compresseur… il est 20h30, je peux envoyer les 10 minutes de musique post-émission (du V:tBD, du Danse danse et du Troll farceur).
"Est-ce que tout fonctionne ?" est une question complexe. Pour vous faire un petit topo, ça veut dire :
• Le son qui arrive à la table de mix : les micros, la sortie son de l'ordi jukebox
• Le son qui va vers les enceintes public : pas de larsens, volume assez fort
• Le son qui va vers les 2 ordis de streaming (audio et vidéo) : bon volume, bonne sortie de table, bon contenu (juste la musique, pas les micros pour l'instant)
• Le mix général : équilibre entre les micros, le public et le jukebox,
• Le son qui est streamé pour le public, via les feedbacks d'InkS et Kalya de l'autre côté de l'ordi, qui m'assurent que ouf, tout va bien !
20h39, l'émission commence. Après avoir vite compris comment gérer le volume du public (baisser les animateurs à chaque fois que le public s'enflamme) et réguler le volume des intervenants (baisser ceux qui parlent pas ainsi que les micros inactifs), l'émission commence vraiment. Je rate mon 1er lancer de contenu sonore à cause d'un fader pas monté, donc petit blanc de quelques secondes… mais ça ne se reproduira plus. Aucun problème technique lié à l'audio n'est venu entacher l'émission, le son semble potable, mission accomplie, tout fonctionne exactement comme prévu !
Enfin, pour être précis, y'a eu quelques ptits soucis : mon minidisc était sur batterie au début et pas branché et donc, qu'il n'allait pas tenir longtemps… je m'en suis rendu compte à temps et ai évité un désastre. De son côté, Yond a très bien fait son travail, gêné toutefois par un Adobe Flash Encoder qui s'est permis de buguer… mais qui nous l'a clairement montré, gentil logiciel va, nous laissant le temps de rajouter une musique et d'interrompre la diffusion quelques minutes. Au final, tout s'est très bien passé, aucun auditeur ne s'est suicidé pour cause de coupure brusque de flux "à la synopslive".
Donc voilà, l'émission se passe… j'étais très concentré sur mon boulot donc j'ai peu profité de PoC qui bouffait littéralement mon statique, JBX qui avait un accent du sud ainsi que les auditeurs qui posaient des questions totalement H.S. ; puis de Nico & Matt qui parlaient trop doucement et trop loin (et qui m'ont vite filé via clef USB un fichier wav nommé "Xantah", miam), de PoC qui improvisait avec le Mago un douteux jazz spatial, de JBX qui partait discrètement… etc etc. Enfin bref, c'est passé très vite, et apparemment très bien, c'est l'essentiel. Depuis le temps qu'on rêvait de faire une émission comme ça, à SynopsLive, avec un flux stable, du vrai public, une prog' musicale au poil (que des supers morceaux, sisi), des invités de folie (c'est dingue, quoi) et des animateurs presque au complet (snif, Jay et son malaise qui est mal tombé). Vers 23h30, j'enlève mon casque, complètement mort, après un retour au flux permanent négocié avec brio. Je souhaite vraiment que tout le monde, animateurs, invités, public aient profité à mort et au maximum de cette émission et puisse télépathiquement me transférer du kiffage, car je n'en garde que des souvenirs très flous et très techniques. Si jamais je lâchais un peu mon matos, on courait au danger technique, c'était hors de question. J'ai donc pas vraiment apprécié l'émission, je l'ai réalisée. Je vous le souhaite pas... une petite bourde de ma part et plus de 300 personnes cessaient d'entendre les 3 plus gros créateurs de sagas mp3 (Knarf non-compris) ! Le stress... xD
VI. La post-émission
Après cet effroyable marathon technico-sonesque, une seule envie : dormir. Les plus fatigués d'entre-nous attrapent au collet les plus bavards et l'équipe de SynopsLive se divise en trois voitures pour rentrer au QG. Entre Blast qui se perd dans Nancy, Asmoth qui fait son ptit conducteur (et Stan qui adore ça) et Ark-nowan qui, pour des djeunz, conduisent très bien, l'équipe est rentrée saine et sauve vers 1h30 au centre-ville…
Et là, je me consacre à un autre aspect technique important : comment faire cuire 6 hamburgers surgelés au micro-onde ? Si on les fout directement, le centre reste surgelé et ça cuit mal. Et quand le 6ème sera cuit, le 1er sera froid !… Poussé par un élan créatif, je révolutionne donc l'art de cuisiner du Charal ; puis rejoins l'équipe dans une dégustation hamburgeresque. Je suis fier de moi, j'ai réussi à me débarrasser de quasi toutes les provisions que j'avais achetées la veille (des BN pour lesquels il a fallu insister, de l'Oasis qui a eu plus de succès que le mélange douteux de Papy, les sorbets multifruits qui ont plu à Aslag) ! Et là, dodo. On a même pas tenté la moindre vanne douteuse, on était tellement crevés qu'on s'est laissés emporter dans un court cycle de 5-6 heures de sommeil. Le lendemain, je me réveille quasi-serein avec la tête quand même bien dans le c** et avec 1 h de retard sur les autres… pendant que la moitié de l'équipe déjà prête exhorte l'autre moitié pas prête de se bouger l'arrière-train, je bâcle quelques cappuccini (au pluriel, i, désolé) et me redirige vers les Joutes, escorté par l'équipe. Notez que je fais vivre cette narration depuis mon point de vue, hein ; techniquement, ils n'étaient pas tous à me suivre comme on pourrait croire, c'est juste ma manière de narrer qui simplifie un peu les choses.
VII. Le dimanche matin
Les valises à roulette, ça fait roulroulroulroul, on a pu aisément le constater. Après avoir roulroulroulé, on arrive à la Fac et… y'a encore plein de monde ! Déjà, débarrasser l'amphi. J'y passe une bonne heure, à compacter dans une valise et un saccc' trois tonnes de matériel… merci Aslark pour le coup de main. Ah oui, faut faire un concert Magoyond à midi, oups. Je découvre donc le piano électrique cheapos de Sanction, mets vaguement en place caméra et minidisc, boeuffe 2-3 musiques de VTBD en sourdine et c'est parti pour le live acoustique MAD ! Qui était plus MOU qu'autre chose, en fait, car en acoustique et sans batteur, dur de retrouver notre son de studio. Du bon et du moins bon, mais dans l'ensemble, ça restait quand même assez potable, surtout quand PoC est arrivé nous tambouriner dessus à coup de Velleda ! Le public a eu l'air d'apprécier, décidément, ils sont bien gentils, ces gens du public. Qu'est-ce que ça serait si on jouait VRAIMENT bien et que nos concerts acoustiques avaient la classe ! Pour un fan averti, ça devait être cool mais pour le néophyte… dur de vraiment découvrir Magoyond avec ça. Mais bon, on a fait ce qu'on a pu !
Ensuite, pause déjeuner avec enfin quelques personnes qui n'étaient pas mes collègues de SynopsLive, fabuleux ! Et après, je me souviens plus trop… je crois que je suis allé taper la discute avec d'autres gens, enfin. J'ai tenté de m'occuper un peu du stand Velvorn afin de ne pas trop délaisser mon pauvre Jay qui avait dû gérer des tonnes de fans excités la veille tout en comatant devant une étape musicale du parcours pseudo-médiévalo-folko-celtique du groupe au nom compliqué qui arborait aujourd'hui plein de lunettes de soleil… sans doute pour cacher les cernes ? xD
Je crois que les gens avec qui j'aurai le plus parlé (hormis l'équipe de SL, bien sûr) auront été Gambitux, Speach, Silverson et Fox54 devant qui j'ai étalé ma science, fût-elle musicale, audiotechnique ou de culture sagasphérique. v__v
VIII. Le dimanche soir
Ah merde, on est déjà dimanche fin d'aprèm' en fait, j'aurais dû changer de paragraphe avant ! Peu importe, il est 16h et les gens commencent à partir. Je commence une série d'adieux, essaye la 12-cordes d'Asmoth, et surtout, je finis de ranger le bordel qui m'appartient afin que ça tienne dans pas trop de valises/sacs. Avec mes compères MADesques, on dit au revoir à ceux qui sont pas encore partis, et on se dirige vers l'amphi pour comater devant une remise des prix compliquée et bourrés de hard-jouteux. Vers 18h30, heure traditionnelle pour aller à l'entrée du village, on se dirige vers… l'entrée du Village, c'est à dire, la sandwicherie Subway qu'est vers l'arrêt de tram afin de casser la croûte entre magoyondiens complètement déphasés (il faisait nuit, pour moi, il était 23h, j'y comprennais plus rien). Vers 19h30, on décide de rentrer au QG pour le ranger vite fait avant que Mago et Yond déguerpissent en train, contrairement à moi qui avais un train le lendemain midi. Mais vu que le rangement s'est plutôt bien passé (et vite ! tout ça au son d'un Metallica de derrière les fagots), je prends la décision in-extremis de partir le soir-même. Après 50 vérifications que tout est bien dans l'appart, que c'est propre, rangé, que rien de compromettant ne traîne et que toute la vaisselle est lavée (Magooo <3), on se traîne vers la gare sous une pluie battante, affublés d'une bonne centaine de kilos de bagages à nous trois. Je lutte un peu avec un automate SNCF qui veut pas bouffer mon billet et finalement, après avoir croisé par hasard Silverson, on monte dans le TGV une minute avant qu'il s'en aille. Tous seuls dans notre compartiment, la fatigue accumulée au cours de ces trois jours nous pousse à faire des trucs invraisemblables (comme tourner des clips, bouffer des sorbets fondus, tenter de travailler, regarder des photos) qui font passer les 1h30 de voyage vers Paris très courts. On arrive à 22h40 et finalement, je suis reconduit chez moi par la haute autorité parentale magotesque (merci à lui) et je réussis on-ne-sait-comment à monter ma valise d'une tonne en haut de mes 5 étages. Puis je dormis 15 heures. Et 15 heures aussi la nuit suivante.
***
Franchement, comment voulez-vous qu'avec ça, j'ai pu passer suffisamment de temps avec vous, vous dire bonjour, m'intéresser à vous, me faire signer des autographes et des dessins par les grands créateurs présents, sans même parler de profiter des Joutes en elles-mêmes en tant que festival de jeux ?… franchement, c'était impossible, j'ai complètement été happé par l'organisation et la technique. Ce qui fait qu'il me reste que des impressions assez floues (enfin, mes souvenirs sont intacts, cf. les pavés plus hauts) et que je suis pas sûr d'être celui qui a le plus profité du week-end. En tant qu'aboutissement technique, je suis plutôt fier de tout avoir mené à bien, aussi bien émission que concert que logements etc. Mais au final, j'ai hélas beaucoup trop agi et bien trop peu profité. Y'a intérêt à ce que ça change l'année prochaine, nan mais
Enfin voilà, un gros câlin/poutou/chépaquoi à tous ceux que j'ai vu et avec qui j'ai pas passé assez de temps, donc à peu près tout le monde, en fait, je vais pas faire une liste de pseudos. J'ai été ravis de vous voir, mais désolé d'avoir passé l'essentiel de mon temps à voler entre le four, la marmite, la gaufrier et la sorbetière... Ah oui, et j'ai fait là un récit très très long, je sais pas si beaucoup de gens arriveront jusqu'au bout, mais je pense que comme ça, je compense un peu tout ce que j'ai pas eu le temps de vivre aux Joutes
Et pour finir… un énorme merci à Sanction, à Mario et à TOUS les orgas pour avoir permis un tel évènement, qui a vraiment fait un bien fou à notre petit monde sagasphèrique, sans doute plus qu'à votre propre festival. À l'an prochain, vivement ! \o/