Netophonix - Le forum

Titre : Les Échappés de berçuel
Créateur(s) : Asmoth (Réalisation) & Mimiryudo (Scénario)
Dessinateur, webdesign : Schnouk
Synopsis : Synopsis : Enfermés aux confins de l’Empire aux dix Royaumes, James et Samuel ne rêvent que d’une chose : partir à la découverte de son plus grand secret, gardé par de malveillants géants… Alors qu’ils parviennent à s’enfuir, ils sont aussitôt pris en chasse. Commence alors une cavale sans temps mort qui les mènera sur la route des mines d’orichalque, en passant par la rivière sacrée, la grotte aux loups… James et Samuel échapperont-ils aux terrifiants gardes de l’Empire ? Et surtout, parviendront-ils au dôme du plaisir ?

Site : http://bercuel.asmoth.net

Nombre d'épisodes : 02 / 08
date de sortie du permier épisode : 20/08/2009
date de sortie du dernier épisode : 25/01/2011

Informations complémentaires : L'ordre de sortie des épisodes ne correspond pas à l'ordre chronologique. Ainsi, le premier épisode s'intitule : "Berçuel - 01 - Episode 3" Il est conseillé d'écouter dans l'ordre de sortie des épisodes avant une éventuelle écoute chronologique.

C'est super bien!! J'ai déjà mis l'épisode sur mon portable! Et la bande annonce et bien aussi.

Vraiment génial ! l'histoire est vraiment bien faite !

GE-NI-AL !!!

- Très bonne qualité audio.

- Très bonnes musiques utilisées.
(à ce propos, toujours ce frissons du " Ah mais non cette musique là JE voulais l'utiliser !" )

- Et très bon jeu d'acteur !

Une faible critique :

Au moment de l'apparition de l'homme de main le son monte très brusquement ! Un peu trop peut être par rapport au reste du fichier ?
(C'est très mal de me faire sursauter)
Ca dépend peut être avec quoi on l'écoute


Néanmoins, félicitation à vous !

BAM! Ça fait peur, hein? Héhé
C'est juste cette claque qui fait sursauter, parce que par rapport à la scène d'avant qui est assez silencieuse, c'est assez surprenant. Le volume est convenable, surtout qu'il baisse juste après. Ça surprend, c'est tout
Fait pas la tête parce que t'as sursauté

Merci pour tous vos avis positifs, on essaiera de faire aussi bien pour le suivant alors

Petite correction par rapport à une question qu'on m'a posée (je n'ai pas été très clair je pense) : les épisodes ne vont pas se succéder à partir du troisième (donc pas 3-4-5-6-7-8-1-2), mais seront dans un ordre délibérément choisi. Donc le prochain épisode sera le... enfin, vous verrez, mais pas le 4 (mais ça, ça sera après le prochain épisode d'Arildis)

Tout simplement excellent.

Bonne continuation !

Merci

J'ai réfléchi, et je pense que la façon la plus constructive de critiquer cette oeuvre, c'est de faire comme si je l'avais détestée. Soulever les points positifs ne sert jamais à faire progresser, ça fait juste plaisir... Alors, mettons les choses au clair dès le début : oui, L.E.D.B me plaît, je trouve cet univers extrêmement attachant, j'aime ces calembours filés et cette absurdité ambiante, et j'attends la suite avec impatience.
Je l'ai déjà dit à Mimiryudo, mais pas à Asmoth... Alors voilà, ne va pas t'imaginer des trucs Asmoth ! C'est un essai de critique orientée, pour tenter d'extraire les moindres défauts insignifiants.

Maintenant, voilà donc ce que j'aurais pu penser de pire de L.E.D.B. :

C'est nul à chier, j'ai détesté ! D'abord, on commence par une longue discussion ennuyante à mourir parsemée de petits calembours, mais qui reste un dialogue "technique". Tout juste si ils ne hurlent pas la description de chacun de leurs gestes... Les insultes ne pimentent pas ce pénible débat sur le moindre élément de la situation. Et puis cette façon de brailler tout en chuchotant finit par fatiguer.
Bref une entrée en matière répulsive, qui dans la forme n'est qu'une version légèrement enrichie en jeux de mots des plus mauvais clones de Naheulbeuk. Deux aventuriers qui s'engueulent au sujet de leur progression.
Ensuite, après avoir avancé de deux mètres non sans hurler sur un ton qui évoque plus une soirée entre potes que des évadés en situation de grand danger, on retourne, on ne sais pas trop pourquoi, à l'intérieur de la citadelle. On a deux informations diluées sur les trente secondes consacrées au passage de deux touristes mous à l'accent ridicule, puis on s'engueule, on nous noie de détails sur la localisation et la direction de nos deux héros... Rien d'intéressant.
On attend la suite en espérant que ça prenne un tour un peu plus audible qu'un GPS atteint de coprolalie, et nos espérances sont dépassées : en une seconde, ils sont repérés et les voisins décident d'écouter un ersatz de Carmina Burana avec le volume à fond. La course-poursuite n'empêche malheureusement pas notre duo de se hurler des injures à tour de rôle, sur un ton essoufflé d'une absence de crédibilité navrante. Ça s'arrête comme ça a commencé... Après quoi survient encore un incident, prétexte pour un nouveau florilège de répliques potaches. Un autre rebondissement brusque sans raison, prélude à un nouveau morceau de musique dramatico-lyrique, puis on retourne à la situation précédente... Laborieux !
Le tout se conclut sur un nouveau phénomène qui est sans doute sensé nous tenir en haleine : le héros n°2 est allé chercher le plan, et prétend être le prince des loups, où alors s'est fait remplacer subrepticement par le prince des loups, difficile à dire étant donné la variété des voix et la richesse des effets sonores.
Bref, c'est une succession saccadée d'évènements dont la mise en scène est éclipsée par un perpétuel ping-pong niveau maternelle entre deux héros que rien ne distingue. On a un vague aperçu d'un monde médiéval-fantastique poudre-aux-yeux avec plein de lieux sur l'originalité desquels l'auteur semble se reposer, oubliant de leur donner une quelconque consistance. Je n'écouterai pas la suite. Aucun intérêt.


Voilà, critique pour le moins vache, émanant de la partie de moi la plus mauvais-public. Tout ce que j'ai dit peut, je pense, parfaitement être ressenti à l'écoute de l'épisode. Je me suis moi-même un peu impatienté durant les longues engueulades, mais rien d'aussi intense que
ci-dessus Disons que c'est très très très prometteur, ce qui fait qu'on en ressort en attendant plein de choses, mais qu'un épisode qui fait des promesses est forcément moins satisfaisant qu'un épisode qui tient des promesses
Je vous fais pleinement confiance pour la suite.

Ca c'est de la critique originale, ou je ne m'y connais pas
L.E.D.B., je trouve ça fun d'avoir un acronyme... Ca fait V:TBD (enfin, c'est dur d'en dire autant de mal )

Dialogue "technique", plat ou ennuyeux, trop de murmures, blagues potaches et rebondissements "cheveux sur la soupe" ou incrédibles... C'est à peu près ce que j'ai relevé de "juste" (enfin, potentiellement, faut pas abuser ).

Tout d'abord, ce qui me fait particulièrement plaisir, étant donné le temps qu'il y a passé en orfèvre, c'est que le travail d'Asmoth est à peu près aussi attaquable que Fort Knox
Ensuite, pour ma défense, je dirais que ce premier épisode (ou troisième...) est une mise en bouche des décors et des personnages principaux. Les calembours s'enchaînant sur un rythme maniaque sont surtout là pour présenter les personnages, les lieux et l'ambiance (fallait bien les faire parler, et la 1ère version - sobre à souhait - aurait été... ennuyeuse !)

Dernière chose, il y a quelque chose dans ta critique qui m'a fait bien impressionné par sa justesse. Je te soupçonne une affiliation avec Nostradamus Je te remontrerai ta critique en temps voulu, et on pourra en rire, je pense

Voilà voilà. Merci beaucoup pour ta critique constructive et sympathique !

Tu oublies le choix de musiques d'une intensité déplacée, pour des moments qui n'en demandent pas tant ! Puis l'écho au tout début a un effet plutôt déplaisant. Mais à part ça, il faut avouer que faudrait être un VRAI chieur pour ne pas être satisfait par le boulot d'Asmoth

Pour la première partie, il l'a déjà dit : c'est pour surprendre. Pas une erreur, c'est un peu comme si on disait de films d'horreur qu'ils nous ont surpris à un moment... Normal quoi ! J'avais bien dit que je ne gardais de ta critique que ce qui était juste hein !!

Pour l'écho, ça va bien le faire rire, c'est sûr ^^ Il a hésité, m'en a parlé en long, en large et en travers, avec en tête ce qui est arrivé à Jay avec une histoire similaire d'écho fort fort critiqué... Enfin, il s'expliquera mieux que moi sur ce sujet à son retour.

Enfin, pour la troisième partie, je suis bien d'accord

Quand je parle d' "intensité", je ne pense pas à l'apparition brusque, mais surtout au coté épique, grandiose, exalté, avec les chœurs et les violoncelles et tout le tintouin. Ils sont juste repérés, pas de quoi en faire un drame, et on a l'impression que les cavaliers de l'apocalypse déferlent sur le monde et détruisent toute forme de vie...
Si le but est de faire ressentir aux auditeurs la crispation des évadés, à tout moment sur le qui vive et qui, une fois repérés, risquent de retourner croupir, alors il aurait fallu faire pencher la balance un peu moins du coté de l'humour, et plus du coté du réalisme... La musique ne suffit pas.

J'ai un nouveau reproche qui me vient à l'esprit (qui n'a rien à voir, mais bon) : ton idée de base laisse peu de place à une mise en scène immersive : tout se passe de nuit, donc adieu les bruits de la ville. L'ambiance de Berçuel est extrêmement visuelle pour moi : le monde nocturne est un monde de silence. Enfin je dis peut-être ça parce que je me suis penché de près sur l'apparence d'un tel monde en faisant la bannière

Allez, je l'avais promise mais pas encore faite. Voici une petite analyse sommaire de cet épisode un, non trois, enfin, je sais plus, des Echappés de Berçuel.

Pour commencer on retrouve évidemment la patte de Mimiryudo dans le texte. Un texte rapide, des jeux de mots qui s'enchaînent tout aussi vite, ce qui engendre la bonne humeur, même si certains calembours sont fort classique, voire éculés.
Il'n'y a pas matière à rire aux éclats, mais bien à sourire à cette joute verbale où chaque protagoniste a bien soin d'en rajouter une couche à chaque instant tout en semblant ne pas y prendre garde, ce qui renforce l'effet comique. On n'a pas le rouement de batterie music-hallesque pour les ponctuer, et c'est tant mieux.
Ceci dit, heureusement que le texte n'est pas plus complexe car nous avons déjà fort à faire à dénouer l'écheveau de l'intrique. En effet nous prenons l'histoire en plein vol et notre concentration est requise pour comprendre un minimum où courrent-ils et dans quel état ils errent (tiens, c'est moins drôle à la troisième personne du pluriel...).

Le mixage est soigné, la musique est jolie et souligne fort bien l'action, voilà un autre bon point, il n'y a plus qu'à se laisser berçuer.

Le chipoteur s'étonnera tout de même de percevoir de la reverbe au début, alors qu'ils sont sensés être sur une plate-forme en plein air, mais, optimiste que je suis, je laisse le bénéfice du doute. Probablement étaient-ils encore à l'intérieur du bâtiment, contemplant cette plate-forme.

La scène suivante avec le cable est plus compliquée à suivre (n'oublions pas que nous n'avons pas le support des images). Mais le choix est fait de le traiter un peu à la façon cartoon, ce qui passe assez bien. Mieux que le "Ailleu" qui va suivre et qui manque de conviction, à mon goût.

D'ailleurs, si le jeu est généralement convaincant, quelques chutes viennent l'émailler, notamment vers 4:30 où on retombe dans une parodie de nanar et surtout sur les Mouahaha finaux qui sonnent particulièrement faux.
Mais c'est justement cette dualité dans le jeu qui me fait présumer, optimiste que je suis, que c'est un effet voulu dont la raison sera dévoilée plus tard.

Conclusion, un bon petit moment passé et une véritable envie de découvrir les tenants et les aboutissants de cette histoire.

Beau boulot, les gars !