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Les Bases du Solfège.
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Auteur:  Linigrhf [ Lun 17 Nov 2014, 19:54 ]
Sujet du message:  Re: Les Bases du Solfège.

Majora-CLOUD a écrit:

Voici les différentes notes [i](De la plus longue, à la plus courte.)
:

Attention: Ceci n'est valable que pour le binaire. Pour le ternaire, c'est tout autre chose.

Image
Ronde
4 temps


Image
Blanche
2 temps


Image
Noir
1 temps


Image
Croche
1/2 temps

Image
Double-croche
1/4 temps


:smt018 Je ne suis pas tout à fait d'accord. Ces rythmes sont valables en ternaire, mais ne complètent pas les valeurs de temps.
Par exemple, on peut écrire une noire et une croche l'une à côté de l'autre, et ça ferait un temps. En binaire, ça ferait un temps et demi, mais les rythmes sont les mêmes.
Dans tout les cas, en binaire ou en ternaire, un rythme vaut le même nombre de croches.

Auteur:  Vled Tapas [ Mar 18 Nov 2014, 02:50 ]
Sujet du message:  Re: Les Bases du Solfège.

Ce débat éternel de "faut il connaitre le solfège pour composer"...

Je vais poser une question tout bête : faut il connaître le français pour écrire un livre ? A cette question, je crois que tout le monde répondra oui. Mais une personne qui sait parler français sans savoir le français sur le bout des doigts pourra écrire des choses très agréables. Simplement, elle sera esclave de ce qu'elle écrit et non pas maitresse. Si elle décide "je vais écrire un texte dans lequel on sentira le malaise" en sera-t-elle forcément capable ? Possible mais pas obligatoire. On connait tous des exemples de fanfictions dans lequel certains passages qui se veulent émouvant sont, au final, ridicule et larmoyants, versant dans un pathos sans épaisseur ni sans éclat. Un Victor Hugo, qui en plus d'un coeur fantastique, avait un cerveau remarquable, connaissait son français sur le bout des doigts. S'il voulait évoquer le malaise, l'amour, le calme, il savait exactement comment le faire. Il le ressentait, certes, mais il possédait les clefs pour obtenir l'effet qu'il recherchait. Il ne suffit pas d'une inspiration féconde pour écrire :
"Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, — ou faire un vers
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune !
N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste, d’ailleurs, se dire : « Mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! »
Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard,
Ne pas être obligé d’en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d’être le lierre parasite,
Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul…"

Pour une telle merveille, Rostand a travaillé toute sa vie, appris, expérimenté, fait des erreurs.

Savoir le solfège, ça ne permet pas de composer. Tout le monde peut composer. Mais savoir le solfège, ça permet d'être maître de son art, de faire ce qu'on a envie de faire et pas ce que, par hasard, on trouve. Beethoven aurait trouvé le thème de la neuvième symphonie s'il n'avait pas connu le solfège, sans aucun doute. Mais aurait il été capable d'en faire ce chef d'oeuvre de une heure s'il ne connaissait pas son métier ?

Et ce n'est pas déprimant. Au contraire. Le travail récompense. Moi je trouve ça beau. :)

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