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Je ne crois pas me trompé en disant que le Mic de Zhétos a une membrane plutot "rigide", et d'aprés sa forme il est plutot directionnel.
Je ne comprends pas ta remarque sur la rigidité de la membrane, Par contre, je te garantis qu'il est impossible de déterminer si un micro est cardioïde ou omnidirectionnel en regardant sa forme générale.
Seule la capsule, à l'intérieur, fait la différence. Pour exemple, regarde un Micro Oktava Mk012 avec ses capsules interchangeables : elles se ressemblent toutes pourtant on passe de l'omni à l'hypercardio et on serait vraiment dans la merde si les inscriptions sur la capsule étaient effacées. De plus il existe des micros qui changent de directivité simplement en pressant un switch. Là encore, la forme générale n'y est strictement pour rien.
Pour le Philips, s'il est omnidirectionnel comme l'indique Velvorn, il est probablement conseillé d'avoir la bouche plus près que pour un cardioïde afin d'eviter de chopper trop de reverbe. Comme c'est un omni, on n'a pas de problème d'effet de proximité (renforcement des graves quand la source est trop proche). Le seul problème est d'alors éviter les pops et de souffler dans la capsule. Il faut faire des essais pour trouver la meilleure distance, mais evidement, plus on va s'éloigner plus on aura de reverbe sur la voix.
Concernant la question micro tete en bas ou tete en haut, il y a, à ma connaissance,
un cas spécifique où un micro statique se présente de préférence tête en bas : quand c'est un micro statique
à lampe. La lampe chauffant, elle provoque un mouvement d'air chaud vers le haut qui perturbe (légèrement) la capsule. En inversant le micro, la capsule est sous la lampe et donc elle n'est pas perturbée.
Pour les autres cas, c'est effectivement plus psychologique qu'autre chose, le plus important étant que la bouche soit bien perpendiculaire à la capsule, et bien en face évidemment.
Donc si l'on préfère enregistrer avec la tête bien haute et la gorge dégagée, il faudra mette le micro un peu plus haut que la bouche et légèrement penché vers le bas pour être parfaitement dans l'axe. Si on se sens plus à l'aise avec la nuque décontractée, il faudra au contraire baisser le micro et le faire pointer un peu vers le haut.
Le nec plus ultra, c'est évidemment d'avoir un excellent micro et un bon préampli à bonne distance, un mètre, avec une acoustique agréable. Là on s'approche des conditions d'enregistrement des doublages de films. Mais là on quitte évidemment le home-studio de base et on décuple ou centuple le budget.
Mais même si c'est un plaisir que le passionné de son aimera s'offrir, s'il le peut, je persiste à penser qu'on s'amuse plus à réfléchir, comprendre comment ça fonctionne et donc trouver des astuces bon marché qui permettent de faire des enregistrement de qualité dans sa chambre que de sortir l'American Express et embaucher un acousticien qui fera le boulot et facturera 30 000 euros, pour un résultat pro, evidemment.