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Ce projet est en cours d'écriture te ne sera pas mis en son avant longtemps, car il nécessite beaucoup de voix, et que d'autres choses sont à réaliser avant.

Personnages principaux :

- HOSTUS EQUITIUS IMPERATOR
Equitius = en rapport avec la cavalerie (Equi) ;
Imperator = titre honorifique attribué aux généraux romains vainqeurs, lors de leur retour de campagne militaire.

Hostus n'est pas issu de patriciens mais d'un gens disposant d'une certaine renommée. Général, il étend son influence et fait honneur à son patronyme. Il reçoit l'éducation romaine, et sera même élu questeur pour un unique mandat qu'il ne pourra même pas tenter de renouveler, la campagne de Parthe s'entamant en fin -40. Il pourra voir ce qu'il se passe au Sénat, et tout l'argent qui y circule et qu'il gère. Il pourra aussi entendre le crédit que l'on donne aux soldats, et la façon dont fonctionne le Sénat (c'est-à-dire dans un beau bordel), chacun voulant agrandir son pouvoir et son influence, se souciant de Rome, la ville, et de sa grandeur, et très peu des provinces, et encore moins des protectorat et nouvelles conquêtes. Cette expérience fera partie des choses qui le pousseront à bout lors de l'implantation de l'Empire d'Octave.

- METTIUS OPPIUS PRODITOR
Oppius= natif de la colline élévée de l'Esquilin ;
Proditor = le traitre.

Mettius était au Royaume d'Arménie lorsque le roi Artaxias II a pourchassé et massacré les romains. Il a réussi, au prix de sa fortune et de sa renommée, à acheter sa vie et a réussi à obtenir le contrôle du petit bourg arménien dans lequel il s'était retranché, fuyant la capitale Tigranocerte. Hostus va le contacter pour lui proposer de racheter son honneur et de l'aider en temps que général romain qu'il a été, en complétant les effectifs de la cavalerie qui a foutu le camp, à l'aide d'auxiliaires de Seba Nova.

- QUINTUS PONTIDIUS
Quintus = 5e d'une fratrie ;
Pontidius = de la mer.

Ancien centurion de l'ordor prior d'une des cohortes légionnaires de Hostus lors de la campagne de Parthe. Son frère d'arme (son commanipulare) de la deuxième centurie de la manipule est parti avec les soldats qui ont délaissé le général Hostus, à savoir que les commanipulares sont comme des frères, et c'est vécu par Quintus comme une déchirure et une trahison. Cependant, malgré tout ces déboires, Quintus suit son général par conviction, croyant fermement que Rome se joue de ses soldats par simple quête de gloire et d'agrandissement de l'Empire que le Sénat ne sait déjà pas gérer dans ses limites actuelles.

Il a des notions d'histoire romaine, il fait partie d'une petite gens, mais a reçu une partie de l'éducation que l'on donne aux patriciens par l'intermédiaire d'un philosophe amateur. Il n'est pas que muscle, il sait s'exprimer convenablement, mais manque parfois d'argument et de vocabulaire (plus rarement), et ne dépasse jamais les limites de ce que son statut lui autorise. Il parle au nom de ses légionnaires, et s'en préoccupe.

- PUBLIUS FALERIUS EMERITUS
Falerius = atours, parure féminine en échange ;
Emeritus = émérite.

Publius est au départ un simple cavalier. Il obtient néanmoins le cognomen de Emeritus en sauvant son préfet de cavalerie et en chargeant à multiples reprises lors de grandes batailles pendant la campagne de Parthe. Sauvant la vie de Hostus en se recevant un épieu à sa place, il sera prit en affection par ce dernier (mais on notera que la distance inter-castes sociales subsiste encore entre les deux hommes ; chacun se tient en respect). Hostus lui demandera personnellement de le suivre lorsque l'aile de cavalerie sous le commandement du préfet, suivant les ordre du général de cavalerie, délaissera Hostus.

Synopsis :

La scène se passe non pas en Parthie mais dans le royaume d'Arménie, aux alentours de 17/18 av. JC (époque romaine). En effet, après la campagne contre les parthes où Hostus a été un glorieux général, il est à présent un traitre aux yeux de l'empire, et doit se réfugier en Arménie qui est en statut quo avec le pacte fragile entre l'empire romain et l'empire de Parthe. Les troupes auxiliaires de Syrie vont attaquer Hostus au nom de l'empire, dirigé par un général d'Auguste, et les Parthes, pour consolider leur néo-alliance avec l'empire romain vont parfois apporter assistance, ou du moins n'assisteront pas Hostus.

Hostus devra donc monter des troupes à l'aide de mercenaires et affronter ses propres troupes qu'il dirigeait lors de la campagne de Parthie alors qu'elles sont retournées en Syrie après la traitrise de leur général. Seules ses plus anciennes troupes, suivant leur général Hostus par idéal et non par argent ou fidélité au Sénat et à l'empereur Augustus, resteront à ses cotés en Arménie aux alentours de Karin (Erzurum aujourd'hui, en Turquie) dans un petit bourg de Seba nova (qui n'existe pas, c'est une ville au nom romanisé qui veux dire nouvelle Seba, un peu à la façon de Carthage Nova une fois sa capture romaine).


Contexte :

Il se trouve que l'Arménie a été sous l'influence romaine jusqu'en -34, quand le roi Artavazde II se brouille avec Marc Antoine qui le fait arrêter et détenir à Alexandrie où il est exécuté sous l'ordre de Cléopâtre. Profitant de la guerre civile qui fait rage entre les romains, le nouvellement roi Artaxias II (roi pro-parthe) fait massacrer tous les romains qui se trouve dans le royaume. Par la suite, il entre en conflit avec sa propre aristocratie qui fait alors appel à Auguste pour le renverser. De -28 à -25, ils se trouve que Auguste mène la guerre contre les espagnol et pacifie la zone. Les romains interviennent en -20, sous la conduite du futur empereur Tibère, et mettent sur le trône Tigrane III (en -20) car Artaxias est entre temps assassiné par le parti pro-romain de sa cours.

Tibère est âgé de 20ans et doit commander une armée de légionnaire, recrutée en Macédoine et en Illirye et de se rendre en Orient en Arménie (car l'Arménie est désiré par les deux empires comme état vassal "tampon" qui protègerait leurs frontières). Les Parthes, effrayés par l'avancée des légions romaines acceptent un compromis et un accord de paix signé par Auguste arrivé en Orient depuis Samos. Ils restituent les prisonniers et insignes qu'ils ont en leur possession après la défaite de Crassus lors de la bataille de Carrhes en -53. La situation en Arménie est est résolue avant même l'arrivée de Tibère et de son armée par le traité de paix entre Auguste et le souverain Phraatès IV : le parti pro romain peut alors prendre le dessus et des agents envoyés par Auguste assassinent Artaxias.


Info : Tibère est le beau fils de Auguste, et Tigrane est le fils du roi Artavaste et petit fils du roi Tigrane.


Précisions : Impu Morior ("je meurs sans honte") est le gimmik de Hostus, la première phrase que l'on entendra au début de l'épisode 1, et la dernière que l'on entendra à l'ultime épisode.

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Je tenais à partager avec vous ce projet qui me tient à cœur, qui, malgré ses personnages principaux tous inventés, sont fondamentalement inclus dans l'Histoire. Tout ce qui se passe aurait pu se passer à cette époque. C'est par les lacunes historiques d'aujourd'hui que s'encastrent les évènements de Impu Morior, pour plus de réalisme.

Je ne cherche pas d'acteurs, ou alors par mp, mais simplement des commentaires. Pour l'instant, sur 4 épisodes, on totalise une trentaine de minutes (et le nombre de personnage s'élève déjà aux mêmes chiffres, pour vous dire...). Et il n'est pas projeter de réaliser ça avant un an ou deux, voire davantage. Comme pour tout scénario, je laisse mijoter.

Bon, je dois dire le synopsis est pas mal, les personnages sont très bien définis. Je pense que ça risque d'être dur à mettre en scène, sans compter l'ambiance a créé et le scénario qui doit être travaillé en conséquence.

Comme tous les scénarios j'ai envie de dire. Quel scénario n'a pas besoin d'être consciencieusement travaillé ?

Pour la mise en scène, non, tous va bien. Ce sont finalement les musiques qui sont les plus difficiles à trouver (libres, j'entends, car en plus du type d'instruments, faut les bonnes gammes, des mélodies qui collent à la fois à une ambiance romaine, de guerre, folklore de l'Est, etc... 'fin c'est compliqué, quoi).

Pour les ambiances, j'en ai déjà travaillé certaines, comme celles des camps d'entrainement, du désert et de la ville dans le désert. Mais je vois pas bien en quoi la mise en scène serait compliquée, en dehors du nombre conséquent de voix. Les scènes de bataille, pourtant encore aujourd'hui assez mal maniées dans la sagasphère, ne sont pas compliquées quand on a les bons sons et qu'on sait les mixer (et puis, ça commence à être une habitude, ça me fait pas peur).


Finalement, tout comme l'Horloge de Cronos ou Ici écho-charlie, le plus long et fastidieux est la recherche historique et la reconstruction de la trame de fond. Mais une fois lancé, on m'arrête pas, alors tout est déjà fait, il n'y a que mon histoire à dialoguer.