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Message Publié : Jeu 08 Juin 2017, 19:08  −  Sujet du message : [Projet] Offrande généreuse de scénario à la postérité
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Coucou tout le monde ! ( Ne vous fiez pas à ce titre pompeux ! :p ) En fait en fouillant dans mon dd, j'ai retrouvé truc que j'avais écris... piouuuuf, y a 6/7 ans voir plus. C'est à peine une ébauche.

Je n'en ferai jamais rien, l'histoire était bien pourri et l'écriture laisse réellement à désirer. Mais y a quand même deux trois truc intéressant à mon avis. Donc dans un élan de.. euh.. dans un élan, je vous laisse ça ici. Si il y en a que ça inspire, qui y trouve des expressions intéressante ou quoi que ce soit, franchement servez vous, moi j'ai totalement perdu la fois de m'occuper de ça.

Attention, ça vole pas très haut hein. Le pitch était celui qu'un mec blasé au boulot qui rencontre une stagiaire totalement taré et fini embarqué malgré lui dans ses histoires louches, et fini par redécouvrir ce que c'est la vrai vie.

Je vous pose ça la comme ça, avec les fautes et les temps qui bougent partout de façon dégueulasse.

Quand Joseph est arrivé j'étais, comme à mon habitude, affalé sur mon fauteuil, la tablette graphique sur les genoux. J'animais une petite bestiole verte, la faisant courir dans le vide. Jo, c’est le genre de gars à avoir naturellement l’air sous speed, bougeant aussi vite un écureuil sous exta. Trop rapide, trop heureux, trop tactile, trop optimiste. Et trop bavard. De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. Joseph n’en faisait pas parti.
Il avait débarqué en criant, posté sur sa chaise roulante qui allait à une vitesse trop peu raisonnable dans un bureau. Il se trouvait à côtés de ascenseur et moi à l’autre bout des bureaux, coté photocopieuse. Il avait toujours quelque chose à me dire et en profitait donc pour faire d'idiot sur son tout nouveau -et très moche- fauteuil de bureau.
Il s'arrêta à quelques millimètres de moi en faisant un bruit de frein avec la bouche.
« - Mais t'es un malade ? Un peu plus et tu me tuais ! Si tu continus, je te jure de démonter une de tes roues, le sermonnais-je
- Je ne suis pas venu me faire gronder. J'ai une info. Une stagiaire vient aujourd'hui. Grande, blonde, 25 ans, super sympa -celons mes sources-. Et comme tu le sais, les stagiaires sont toujours de corvée de photocopieuse, dit-il enjoué.
- Et alors ?
- Mais Sébastien ! T'es un homme célibataire non ? Ça devrait t'intéresser !
Je ne l’écoutait plus, le laissant baver dans le vide. Quand une personne se tue à t'expliquer un truc, prends ton temps. Laisse le mourir. Joseph était visiblement assez résistant sur ce point. Il me pomper largement avec mon ex-femme. Cela faisait bientôt un an que je suis divorcé. Elle me trompait depuis cinq mois environs, et est partie avec lui car elle était enceinte. Depuis, je suis aigris, me montrant pas grand-chose de plus que du mérpis à la face du monde. Manifester des émotions devenu est un signe de faiblesse et de la déchéance de mon influence sur autrui.
Je n'ai jamais pu me résoudre à jeter l'alliance. Je la fis tourner autour de mon doigt en y pensant.
- Tiens, regarde, elle parle avec ''Môsieur'' le directeur, chuchota-t-il
Comme Jo l'avait dit, elle était grande, perchée sur des escarpins noir. Mon regard remonta sur des jambes fuselées, une peau ni trop blanche, ni trop mate, juste dans la moyenne. Un petit short en jean usée, un paquet de cigarettes dépassant d'une des poches. Mes yeux continuèrent leur ascension. Un débardeur rose pale sous une veste ouverte à manches courtes, rayée rose fushia et noir. Une taille mince, un décolleté bien remplit. Je continuai ma progression sur un cou autour duquel trônaient de gros écouteurs noir. Des lèvres pulpeuses au rouge à lèvre couleur cramoisi. Un anneau aux éclats argent sur la lèvre du bas. Un magnifique sourire, elle avait une fossette sur la joue droite. Je plongeai mon regard dans ses grand yeux. Ils étaient bleu vif, bordés d'un fin trait noir, avec une expression innocente. Je m'attaquai à sa coiffure, un vrai carnaval. Une masse blond platine ébouriffé coupé court lui encadrait le visage. Des mèches multicolores, rose, bleu, vert pomme, violet.. Un doigt entortillait une mèche orange. Ses ongles étaient long et aussi colorés que ses cheveux.
Sa description aurait très bien pu se limiter à l’expression qui se peignit sur nos faces livides. Comme si nous avions vu la Vierge en short, en moins vierge quand même. Je ne voyais pas trop ce que quelqu'un comme elle faisait dans cette entreprise. Elle avait plutôt l'air de bosser chez un tatoueur dans un quartier mal réputé, ou voir comme prostitué...
Elle se dirigea lentement vers l'ascenseur, nous laissant admirer son petit postérieur. Une fois partie, je sentit l'atmosphère se détendre.
- Whouhou, t'as vu ça ?
- Très drôle, tu la sort d'où celle la? C'est une prostitué ? Dis-je plutôt énervé.
Jo était déjà aller jusqu'à payer des femmes pour me séduire. Il les trouvait sur des sites de rencontre, ou je-ne-sais-où. Aller savoir si c'était pour m'embêter, ou par peur que je déprime...
- Ah non, je ne connais même pas son prénom. Elle est vraiment stagiaire.
Je ne supporterais pas bien longtemps qu'elle se tortille devant la photocopieuse. Jo repartit bosser et je me calais confortablement contre mon fauteuil. Je reposais mon attention sur la boule de poil verte, j'en avais fini avec elle. Je devais m'attaquer au gros projet de la boite. Je n'adulais pas de devoir animer des zombies pour les cinématique d'un jeu, mais j'étais payé pour ça. Je lâchai un long soupir et m'occupai d'une immonde loque. Une voix féminine me fis sursauter et pousser un petit cri peu gracieux.
- Cool !
La stagiaire venait de poser sa tête sur la mienne, les bras enroulés autour de mon cou. Je sentais sa poitrine contre mon dos. J'entendais un chanteur vomir plus qu'il ne chantait dans ses écouteurs.
- Ses yeux, il les faut blanc. Ou rouge.
- J'en prends note, lâchais-je, désagréable.
J’en avais rien à faire, je géreais pas le pôle des concept, moi j’anime. Point. Je n’allais lui expliquer, car j’ai vite tendance a prendre de haut. Et il ne faut pas prendre les gens pour des cons, mais ne pas oublier qu'ils le sont.
Elle se leva et fit pivoter mon fauteuil vers elle puis me regarda dans les yeux. Cette jeune femme avait vraiment un air innocent, presque enfantin. Et un parfum trop floral et subtil pour son look.
- Je sens que toi et moi, on va bien s'amuser, ironisa-t-elle.
Je lâcha un grognement pour toutes réponses. Il signifiait « je m'en cogne de ce que tu raconte » en dévisageant son percings à la lèvre.
- Ce piercing est là pour te rappeler que je suis une pétasse. Mais baisse plutôt les yeux. De toute manière, tu aimes la vue que ça t’donne.
Elle posa ses lèvres sur ma joue sans que je mis attende et me chuchota quelques mots.
- Au fait, Sébastien... Je m'appelle Philomène. Susurra-t-elle d'une voix mielleuse.
Elle partie en se tortillant, un paquet de feuille à la main. J'attrapai le stylet de ma tablette et changeai la couleur des yeux du zombie. Et effaça la trace de rouge à lèvre sur ma joue.

Vers midi, j'allai me prendre un sandwich au distributeur et sortie sur le toit, au trente neuvième étage. Je préférais manger seul, loin du brouhaha de la cafeteria et de l'odeur des frites molles. Et puis je voyais la ville. Cette grande forêt d'immeubles. Ce n'était pas désagréable à contempler.
- Je suis la reine du monde ! Cria une voix féminine.
Oh non, pas elle... Je me dirigea vers le cri. Philomène était derrière les barrières, prête à tomber dans le vide. Elle riait.
Je me précipitai vers elle et l'attrapai vivement par la taille.
- Contrôle tes pulsions, darling ! Badina Philomène en posant ses mains sur les miennes.
- Tu veux te suicider ? Dis le tout de suite, que je te lâche !
- Tu ne comprends pas... Regarde, je me sens si puissante, et en même temps, si je lâche... Comment l'Homme peut-il être si vulnérable alors qu'il se pense invincible ? Se n'est pas logique...
Une bourrasque de vent la fit tanguer et je resserrai mes bras autour de ses hanches. Philomène lâcha mes mains et les tendit dans le vide.
- On peut mourir à tout moment mais on se croit au dessus de tout. J'aime ces sentiments contradictoire. Cette peur de tomber dans le vide, de voir sa vie se dérober tendit que les étages défilent. Et en même temps, j'ai impression de dominer le monde.
Philomène termina son monologue sur ces mots et passa du bon coté des barrières. Je poussa un soupir de soulagement. Elle posa son regard sur le sandwich que j'avais inconsciemment mis dans la poche de ma veste. Elle commença à partir, avant de se retourner et de me coller un baiser sur la joue. Puis elle tourna les talons en posant son casque sur la tête. Je m'adossai sur la barrière et ouvris l'emballage plastique du sandwich. Je le mangeai en regardant le ciel gris.
C'était ma première impression de Philomène, la stagiaire de l'étage 22. Une allumeuse inconsciente qui aimait le métal et les zombies. Soit, toute les choses que je ne supportais pas.

Mon sandwich fini et mon ventre plein, je retourna à mon bureau. Étrangement, une tripoté de personnes me regardai d'un air étonné tandis que je traversais la pièce jusqu'à la machine à café.
Il n'y avait encore personne à la machine, chose plutôt rare, surtout après le repas. Je pris un moka et profita que ce nouvel instant de calme. Qui ne dura malheureusement pas bien longtemps. Je vis arriver Jo, toujours planté sur son horrible fauteuil, allant toujours à une vitesse qui ne me plaisais pas. Je le maudis, et me jurai de retirer une roue à cette chaise quand il serait au toilette. Il s'arrêta à environs un mètre de moi et daigna se lever.
- Alors, c'était comment ? Questionna Jo d'un air vicieux.
Je ne lui donna pas de réponse concrète, mais un magnifique « HEIN ?! » surprit. Il du trouver ma réaction risible, car il me fit un sourire en coin.
- La dernière fois que tu t'es vu dans un miroir ? Demanda-t-il en me tendant son téléphone comme miroir. En fait, c'est surtout que la couleur est la même... Ça porte à confusion.
Il avais résolu l'énigme, j'avais encore cette trace cramoisi sur la joue. Philomène... Les gens allaient se poser des questions maintenant ! Jo me fit un regard lourd de sous-entendu, confirmant mes craintes.
- Il ne s'est ri-en pas-ser, articulai-je en effaçant la trace. Si ça jase, j’vous tue tous. Tous les ans y'a de plus en plus de cons. Et cette année j'ai l'impression qu'il y a déjà les cons de l'année prochaine.
Je pris mon moka, lui rendis son portable et partit. Quelques personnes commençaient à venir. Je regardai ma montre, Jo devrait aller au water à un moment ou un autre, ou plus précisément à 15h45 (e le remercia mentalement d'aller au water à heure fixe). Il me fallait trouver un tourne-vis pour en finir avec le fauteuil.
Une fois passé chez le technicien de surface, je retourna à mon bureau et le cacha dans un de mes nombreux tiroir. Le reste de la journée fut plutôt calme, je ne recroisa pas Philomène.

Je regarda ma montre, 15h38, je me précipitai vers le bureau de Jo. M 'accroupis et commençai à dévisser une roue.
- Si tu veux vraiment le faire chier, desserre les vis juste assez pour qu'elles soient prête à tomber, mais tiennent encore les roues. Comme ça, il se cassera la gueule en roulant.
Je n'aimais pas particulièrement Philomène, mais je devais avouer que son idée était assez ingénieuse. Je lâcha un « hum » distrait et mis son idée en œuvre. Je l'entendis s'éloigner grâce au claquement de ses escarpins contre le carrelage. Jo arriva et je me releva in extremis.
- Seb, tu fais quoi ?
- Joseph ! Je... Euh... Je voulais te remercier pour m'avoir rendu le DVD de... Jacki Chan dans le bronx! Surjouai-je.
Il me scruta, l'air suspicieux. Je lui fis un grand sourire - chose plutôt rare chez moi.
- Il est fou, fit Jo en remuant la tête.



Voila voila, des bisous sur vos fesses !


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Message Publié : Ven 09 Juin 2017, 04:16  −  Sujet du message : Re: Offrande généreuse à la postérité
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Shause a écrit:
Je n'en ferai jamais rien, l'histoire était bien pourri et l'écriture laisse réellement à désirer. Mais y a quand même deux trois truc intéressant à mon avis. Donc dans un élan de.. euh.. dans un élan, je vous laisse ça ici. Si il y en a que ça inspire, qui y trouve des expressions intéressante ou quoi que ce soit, franchement servez vous, moi j'ai totalement perdu la fois de m'occuper de ça.

Attention, ça vole pas très haut hein. Le pitch était celui qu'un mec blasé au boulot qui rencontre une stagiaire totalement taré et fini embarqué malgré lui dans ses histoires louches, et fini par redécouvrir ce que c'est la vrai vie.

Je vous pose ça la comme ça, avec les fautes et les temps qui bougent partout de façon dégueulasse.


Tu devrais faire carrière dans la communication, t'as un talent pour vendre des trucs !

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Message Publié : Ven 09 Juin 2017, 14:23  −  Sujet du message : Re: [Projet] Offrande généreuse de scénario à la postérité
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Au Royaume d'Acana

Scénariste :
Le petit théâtre de MimiRyudo (Blast, François TJP)
Et la Terre éclata... (François TJP)
Le Choc des Zéros et son making-of (Le Mago, Mitch DSM, Blast)
La nuit des clés à molette (Kradukman)
Les échappés de Berçuel (Asmoth)
Messina (Luneral)
Monos dont le calendrier de l'avent (Diwan, Luneral, Blast), Le coach, Jacky et ses voisins (ép. 3)...
Pépins sous le Sapin (co-scénarisé avec @now@n et Azmar)

Acteur :
Les échappés de Berçuel (James),
ADN 2082 (ép 8 ; ép 17s) [i](François TJP)

Le Chevalier Bourré (ép 2.2.3) (fal)
Invités de Noël dans le calendrier de l'avent (Léopold) (Blast)
Les Hauts® Parleurs® (Directeur) (Arthur)
Migration dans cette catégorie, ça n'est pas une technique d'écriture de scénario.

+1 au message de Lorendil : si c'est vraiment "pourri" et du coup il faut mieux l'améliorer un peu (pourquoi ne pas avoir corrigé les temps si tu les as vus ?!)... D'autant qu'il n'y aurait pas tant que ça à changer pour le rendre utile.

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Ni tout à fait faux : un recueil de nouvelles qu'il est bien à lire !


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