Tout d’abord, je tiens à dire que je n’ai rien à reprocher a la technique. La prise de son est correct, le mixage est bien réalisé, et la réverbe est présente. Ça manque peut être un peu de panoramique mais bon, il y en a quand même et c’est bien. Niveau musique j’ai un petit peu décroché par moment, souvent parce que les transitions étaient assez brusque, mais dans l’ensemble les musiques était assez bien choisi (enfin, quand elle ne venait pas directement du jeu, car alors elles collaient parfaitement ^^”).
Pareille pour le jeux d’acteur, hors mis quelques passages un peu moins convainquant que d’autres, je n’ai pas été marqué par un sous ou sur jeux trop important de qui que ce soit. En revanche, et là c’est plus le contexte qui veux ça, il y a une absence marqué de bruitage d’ambiance, mais bon, faire une ambiance de “grande pièce vide et complètement isolé du monde extérieur avec aucune interférence d’aucune sorte” bah ça donne un son de “rien” et tu aura beau faire de ton mieux, tu pourra pas vraiment crée de l’ambiance de rien dans ce contexte. Quelques bruitages de boutons, interrupteurs, portail-gun, ça c’est correct, c’est à sa place, mais ça manque quand même cruellement de bruit de pas. Donc niveau bruitage, bah … tu peu en rajouter un peu plus, pense au appareille électrique, au générateur de chant de force … un petit grésillement (même si c’est pas le bruit qu’on entends en vrai) qui symbolise le champ de force (comme ce qu’on utilise pour symboliser une charge électrique, ou magnétique) ça fera pas de mal.
Par contre, j'ai écouté cette saga (les 4 premiers ep) et la première chose qui me frappe c'est le but.
Bon, ça vas, ça fait pas trop mal en me frappant car justement, il n'y a pas de but. Alors, je vous vois venir d'ici "mais si ! il y a un but et c'est : ...". Ce que je veux dire par là, c'est que l'intention, le but, la volonté, la destination, le résultat final, n'est jamais clairement exprimé. Je serais surpris que Erika face cette série sans trop savoir pourquoi (et je pense qu'elle sais exactement où elle veut allez). Même si l'histoire n'a rien à raconter, on peut quand même avoir une "volonté". Par exemple, dans un film p... (mouais mouais mouais ... on vas évité, j'allais dire qu'il n'y a pas d'histoire mais que tout le monde sais pourquoi ça a été filmé, mais ce genre d'exemple n'est pas le meilleur). Par exemple, dans un documentaire animalier, le but n'est pas de "raconter" une histoire (ouais le docu animalier ça c'est un bon exemple ^^"). Les animaux vivent leurs vies, on les films et ... et il n'y a rien à raconté. J'imagine d'ici le réalisateur crier "COOOUUUPER ... simba simba simba, qu'est ce que tu me fais là ... tu a lu le script, tu le sais qu'il ne faut pas manger poumba. Dans cette scène tu mange des asticots ! regarde le pauvre simon, c'est le comic relief et il est terrorisé, il est entrain de se chier dessus, il te fait rire toi ? non, parce qu'il a peur que tu le mange, alors on vas la refaire et ... pourquoi tu me regarde comme ça ... simba tu a signé le contra et ... bleuargue" Voix-Off "comme vous le voyez, dans la nature, un lion ne respecte pas le script, et finira par manger le réalisateur".
Le but d'un docu animalier c'est de "voir les animaux vivre naturellement". Et encore, si on veut filmer leur reproduction, on vas mettre en scène leur apprentissage de la vie, puis la séduction puis tout le reste, bref, on vas jouer sur la mise en scène. On ne dis pas explicitement ce qui vas arrivé, mais c'est claire.
Et c'est bien mon problème avec "Por][tail", je sais pas où on veut en venir. On a donc Shell, une jeune fille qui c'est retrouvé la cible d'un tas d'expériences, et qui vas voir un psy pour ... Et voila, on y est. Je ne sais toujours pas pourquoi Shell est venu voir un psy, ni pourquoi elle a subit des tests (ou bien qu'elle est encore entrain d'en subir chez le psy).
C'est à mon gout le plus gros défaut. J'arrive pas à m'intéresser à l'histoire car je n'en connais pas le but. Est ce que le but de la saga c'est de "savoir comment Shell à réussi à sortir" ? Ou bien "pourquoi a t'elle subit des expériences" ? Ou bien "est ce que le psy tiendra le coup jusqu'au bout" ? Ou encore "que fait elle quant elle sort de chez le psy avec son portail gun" ? Ou même "est elle encore dans le test" ? Peut être que c'est juste "quel est le monde réel, celui du test ou celui du psy" ?
En tant qu'auditeur, je ne sais pas. Je ne sais pas où cette histoire vas/veut m'emmener. Je ne connais pas ta volonté de créatrice Erika. Et donc, quand un épisode se fini, je ne me dis pas "ooo mon dieu, que vas t'il ce passer dans le prochain épisode", parce que dans ce cas je devrais me dire "est ce que Shell vas ... vas ..." vas rien du tout puisque je ne connais pas le but.
Ce problème de but pourrait être contrebalancer par un "concepts" où on s'éclaterait à suivre la progression du protagoniste. Mais là encore il y a deux problèmes notables. Le premier problème est l’intervention du psy, qui hors mis le fait de rappeler que Shell à probablement réussi à sortir du "merdier" (et que donc toute l'aventure est au passé), en profite pour casser le rythme de l'histoire. Rythme assez plat qui me donne une bonne transition pour le deuxième problème : c'est un univers "blanc". Je m'explique. Portal est un puzzle FPS, se qui implique que tout se base sur la réflexion. L'univers de Portal à des règles très stricts, et des règles de jeux ultra simple, et surtout très "limités". Portail bleu et orange sont lier, on ne peut ouvrir un portail que sur une surface blanche, l'inertie est conservé à travail les portails, les boutons ouvre des portes, les cubes garde les boutons enfoncés, etc ... Je veux dire par là, on ne peux pas "cassé un cube" pour en retiré un petit bout et coincé plusieurs boutons, on ne peux pas cassé un champs de force pour qu'il ne détruise pas le cube ... On est obligé de suivre les règles pour jouer, cela revient à se mettre sur une table, et faire un puzzle (en plus intéressant).
Mais le soucie de Por][tail c'est qu'on est entrain de te regarder faire un puzzle. C'est pas plus intéressant que de voir quelqu'un galérer en disant "ooo cette pièce pourrait allez là, mais il devrait y avoir du rouge sur le bord, hors c'est tout bleu...". La Shell de ton histoire fait les mêmes constat qu'un joueur du jeu. Certe de façon un peu plus humoristique, mais c'est les mêmes constats quand même. Et sa donne une sensation de vide. Pour avoir fini le jeu, je ne pourrais dire qu'une chose : tu a pris un énorme handicap. Même en me rappelant grossomodo le desing des niveaux, tu arrive quand même à me perdre. Les niveaux sont plein de rien, c'est des murs, des escaliers, des portes, des troues, tout se ressemble (et c'est voulu par le jeux). Mais en utilisant se décore, blanc, mort, et vide, pour décrire ce que tu fais tu te retrouve à enchaîner des "haut haut bas bas gauche droite gauche droite..." j'ai envie de faire ma B.A. pour l'aider à sortir du niveau T_T. J'aimerais tellement que ta Shell en face plus, s'amuse à bricoler ses jambières pour sauter plus haut, escalade les mures, bidouille les caméras de surveillance, qu'elle dévisse un pan de mure et passe derrière le décore (tout ce qu'on ne peux pas faire dans le jeux)... qu'elle face "plus" que le jeux, qu'elle VIOLE LES RÈGLES ! Le problème de ta parodie, c'est que tu ne parodie que les dialogues, pas les situations, ni les résolutions ...
D'ailleurs, en parlant d'humour, il n'est pas mauvais, mais je le trouve un peu "forcé". En écoutant, j'ai un fort sentiment de "sketch", chaque blague est très découpée, et ensuite, soit on aime soit on aime pas. Personnellement, tout ne me fait pas sourire, mais du coup, je me retrouve avec "début d'une vanne, ha bien vu ce jeu de mot, fin de la vanne, transition, début d'une vanne, je n'aime pas trop comment ça commence, fin de la vanne, mouais ça c'était pas très drôle, transition, début de la vanne ...". ça me donne un sentiment de "saccade" dans l'histoire. Certain Evénement étant amener uniquement dans le but de faire quelques choses de drôle, puis une fois que c'est passé, ça disparaît. Par exemple les voix intérieurs. Elles ne sont pas là en permanence, genre à l'arrière plan quand on a pas besoins d'elles, non elles ne viennent QUE pour provoquer une interaction. Il n'y a pas encore eu un moment où Shell à fait genre "vous me faite chier, je vais me boucher les oreilles pour ne plus vous entendre" "mais on est des voix intérieurs, ça ne sert à rien" "aaa merde". Et beaucoup de vanne n'apporte pas de progression de l'histoire en elle même.
Donc voila, il me manque un but, une raison d'écouter l'histoire, quelque chose qui m'intéresse vraiment pour me donné envie de revenir écouter la suite et savoir ce qui vas arrivé à Shell (ou au moins savoir ce qui lui ai arrivé au passé). Mais ça reste quand même assez bien réaliser, et je tien à le souligner. Après pour l'humour, ce n'est pas mon genre d'humour. Je ne peux pas dire qu'il est mauvais, car ce n'est pas le cas, il y a un effort de travail et je ne peux pas le remettre en cause. Ce n'est pas du "pipi caca" de bas étage, et c'est très appréciable. Bonne chance pour la suite
Sinon, pèle-mêle, voici quelques petites remarque que je me suis faite “pendant” l’écoute.
Ep1
Première phrase : "on a beau me dire que ... mais personne ne c'est demander ...", la formulation est un peu bizard.
2:58 "je me vois dedans, mais à un autre endroit" ... un peu comme une télé et une caméra ?
5:50 c'est la troisième ou la quatrième fois qu'on entends le bruitage de vinil rayé. Une ou deux utilisations, je n'aurais pas relevé, mais là ça commence à être un ressort narratif très "présent".
EP2
0:07 +1 vinil rayé
c'était pas nécessaire de faire remarqué que la voix du Dr avait changé, la différence est très faible, et ça ne choque pas. En revanche, la voix de CRADOS à sacrément changé (beaucoup plus que le Dr), beaucoup plus marquant. Mais je me rend compte aussi après écoute que la voix est plus intelligible. Sur le premier ep, les réverbération rendait parfois incompréhensible certain mots de CRADOS (donc c'est plutôt une bonne chose que tu ai fait les changements).
3:55 un peu brusque, une accélération croissante aurait été plus "approprié", là c'est "je commence vite pour faire le sketch de 'plein de chose à dire' puis fin brusque quand c'est fini" (après pas tant de chose que ça au final)
5:00 "je vous rappel que nous sommes dans un jeu vidéo" .. on a eu le droit juste avant à "on est dans une saga mp3" ça fait une sorte de double cassage du 4ème mur. C'est plutôt perturbant, en tant qu'auditeur je n'ai pas besoin qu'on me rappel régulièrement que j'écoute une fiction (une fois pour la vanne je dis pas), que les protagonistes le sache me faire sortir de l’immersion, mais si les protagoniste savent qu'ils sont dans un jeu vidéo, ils peuvent en sortir sans effort (sauf quand un ressort scénaristique claire à mis en évidence qu'il était coincé dedans, une sorte de "on est connecté dans ce jeux, comme dans une Matrix, on ne pourra en sortir que si on arrive au bout"), et si en plus ils savent qu'ils sont dans une fiction, suivre leurs histoire ne présente plus vraiment d’intérêt (sauf quand c'est franchement hilarant, mais il faut un sacré skill pour réussir ça).
6:45 la question de "gauche droite" n'aide pas à ce repérer dans l'espace... on attends juste que ça passe à la suite sans trop savoir où on est.
EP3
2:36 bruitage électrique très répétitive, dans l'ensemble, la scène n'est pas très "présente". Les bruitages de "destruction" sont très (trop) à l'arrière plan, sans parler des "tac-tac-tac" que je n'arrive pas à identifier. On a pas la sensation d'une "grosse catastrophe" où tout le mondes meurt et où ça serait vraiment un carnage. On le comprend, mais on ne le ressent pas. Ca manque d'intensité au premier plan.
3:15 "liaison irréversible de rien du tout" j'ai beau la réécouter, cette phrase je ne la comprend pas du tout (ni pourquoi elle arrive là).
7:00-7:30 30 secondes de générique de sailor moon avec plein de "blouing" et ... et rien d'autre. En video j'aurais probablement trouvé ça un peu long ... là je me suis carrément dit "et il se passe quoi ?". 30 secondes, c'est long quand même ...
EP4
cliente ? "patientes" plutôt non ?
1:00 un peu brusque le changement de musique.
2:05 le bruitage du ressort commence à ... être "très" répétitif.
2:25 "depuis le début de la saga que je suis debout" re pétage de 4eme mure, en plus c'est partiellement faux. Depuis le début de la saga (qui ne suit pas seulement la chronologie de "fermeture" mais aussi celle entrecoupé avec le psy) elle à été chez le psy (donc "alongée"/"assise") et morte (donc "immatériel").
6:35 le coup des ressorts aux pieds commence à être très répétitif, c'est pas la première fois qu'elle dit ne pas réussir à s'y faire. Cela ajoutais du réalisme à la situation la première fois, mais passé la surprise de la découverte, le redire n'aide pas l'auditeur. Si c'est pour exprimer qu'elle est tombée d'une hauteur conséquente, tu devrais essayé de trouvé d'autre subterfuge. Comme par exemple le fait de jouer sur la position dans l'espace. Genre "c'est marrant, même quand je passe dans le troue tête la première, je retombe toujours sur mes jambes, c'est bien foutu ça quand même, je me ferais sacrément mal sinon... je serais même déjà morte haha".
7:18 "a vrai dire j'ai jamais compris l'anglais" aaa ? ... alors que 2 épisodes avant elle disait que "Shell" ça veux dire coquillage (pas précisé que c'était en anglais mais j'ai supposé que c'était le cas). Pour ma part je ne savais pas que ça voulais dire ça ... et puis je me suis rappeler le logo de la compagnie pétrolière du même nom et qui a un logo en forme de coquillage ... mais là "pouf" elle sais plus assez parler anglais pour comprendre la phrase "cake is a lie" ... une petite incohérence qui m'a surpris sur le coup. Surtout que juste après elle connait au moins une version du mot "lie".